Actualités of Sunday, 20 July 2025

Source: www.camerounweb.com

Après avoir bien couché avec moi, voici ce qu'il m'a fait

Laissée au carreau Laissée au carreau

La jeune dame est désabusée. Virginie est son prénom. Elle a 32 ans et elle vivait à Douala. L'histoire qu'elle raconte la hante, confie-t-elle, cela la déchire et a fini par la laisser dans un gouffre sans fond.

Il y a plusieurs années, j'étais une jeune femme pleine de rêves et d'espoir. À cette époque, il y avait un garçon dans ma classe, Samuel (34 ans aujourd’hui), il n'arrêtait pas de me faire la cour, chaque jour, sans relâche. Pendant six ans, Samuel n'a jamais manqué une occasion de me dire combien il m'aimait, combien j'étais la femme de sa vie.

Mais moi, j'étais concentrée sur mes études, je ne voyais pas au-delà de mes livres. Je l'appréciais, mais je n'étais pas prête à m'engager. Le temps est passé, nos chemins se sont séparés, et finalement, j'ai rencontré un autre homme, quelqu'un de bien, qui est devenu mon mari. Ensemble, nous avons eu deux beaux enfants. Mais la vie, vous savez, elle n'est jamais linéaire. Les premières années de notre mariage étaient idylliques, comme un conte de fées.

Mais avec le temps, les choses ont commencé à changer. Mon mari a perdu son travail, les tensions ont commencé à se faire sentir dans notre foyer et l'amour que nous avions partagé a peu à peu laissé place aux disputes, aux reproches, et au silence. Un jour, alors que j'étais au marché avec mon fils, j'ai décidé d'entrer dans une boutique pour acheter du riz. C'est là que je l'ai vu. Samuel. Le même Samuel qui, des années auparavant, m'avait promis monts et merveilles.

Je ne pouvais pas y croire. Lui non plus d'ailleurs. Ses yeux brillaient comme autrefois, et il a recommencé à me faire la cour, comme si le temps ne s'était jamais écoulé. Au début, je me suis dit que c'était juste une coïncidence, un vieux souvenir qui refaisait surface. Mais avec les problèmes à la maison, les disputes incessantes avec mon mari, la présence de Samuel est devenue un baume pour mon cœur meurtri.

Il m'écoutait, il me comprenait, il me faisait rire. Peu à peu, j'ai commencé à me laisser aller, à croire que peut-être, c'était lui, l'homme que j'avais toujours cherché. Après tout, qui fait la cour à une femme pendant six ans sans avoir des sentiments sincères ? Nous avons commencé à nous voir en secret. Au début, c'était juste pour discuter, puis petit à petit, c'est devenu plus. Il m'a emmenée dans des hôtels, il m'a fait des promesses. Des promesses de bonheur, de paix, de sécurité.

J'ai fini par céder, par croire en lui. Nous avons partagé des moments intenses, des moments où je me sentais vivante, aimée, désirée. Samuel était tout ce que je voulais, tout ce dont j'avais besoin. Chaque jour qu’on se voyait, on devait 'mougou'. Samuel pouvait le faire 4 heures sans se fatiguer. J'aimais Samuel de tout mon corps et mon âme. Mon mari ne me disait plus rien ; je ne le laissais plus me toucher. À la maison, je préparais juste pour les enfants, m'apprêtais et allais à mon rendez-vous avec Samuel.

Alors, dans un moment de folie, ou peut-être de désespoir, j'ai décidé de quitter mon mari pour lui. J'ai pris mes enfants et je suis partie. Samuel m'a trouvé une maison, il m'a promis de prendre soin de moi, de nous. Au début, il venait me voir tous les soirs. Lorsque le soleil se couchait et que l'obscurité enveloppait la maison, un nouvel univers naissait. Samuel, tel un spectre envoûtant, apparaissait chaque soir.

Ses visites étaient devenues une constante, un rituel clandestin qui faisait battre mon cœur à un rythme effréné. Dès que les enfants sombraient dans le sommeil, une tension électrique prenait possession de chaque recoin de la maison. Je l'attendais avec une excitation mêlée de crainte, le souffle court, mes pensées virevoltantes. Le souffle de Samuel, je pouvais presque le sentir avant même qu’il ne franchisse la porte.

Il me trouvait parfois dans le salon, parfois dans la cuisine, mais c'était sous l'eau de la douche que sa présence se faisait la plus brutale, la plus impérieuse. Ses mains expertes se frayaient un chemin sur ma peau, et chaque caresse provoquait un frisson délicieux, laissant dans son sillage une trace de feu indélébile. Aucun endroit ne demeurait secret pour lui. Là, sous la lumière tremblante, il prenait son temps, savourant chaque instant, chaque parcelle de ce que j’ai entre les cuisses. Samuel aimait m’épiler lui-même, prunelle d’un désir sauvage dans le regard.

Chaque mouvement de va et vient de son gros membre en moi suscitait en moi un tourbillon de sensations incommensurables, et chaque soir devenait une odyssée nouvelle, un voyage dans les profondeurs d'une passion effrénée. Cependant, une part de cette entente illicite commençait à me peser. Une angoisse sourde s’insinuait, troublant la sérénité des journées, rendant chaque instant avec mes enfants teinté d’une culpabilité acerbe. Était-ce là un amour authentique ou une illusion née des ombres ?

À chaque rencontre, les questions s'amoncelaient, jusque-là jamais osées, et un malaise croissant commençait à prendre le dessus. Un soir, dans l’étreinte de ses bras, je fus traversée par un frisson différent, la froideur d’une révélation. Samuel et moi étions au sommet du bonheur carné ; son gros membre dans moi faisais des va et vient mais en bas, un abîme s'ouvrait.

Mais ce soir-là, il se passa quelque chose de différent. Samuel repoussa doucement une mèche de mes cheveux et me regarda dans les yeux, une intensité inhabituelle dans son regard. « Il faut que je te parle », murmura-t-il. Et avant qu'il ne puisse en dire plus, un bruit sourd retentit depuis l'étage. Mon cœur manqua un battement. Était-ce un signe ?

Notre causerie fut remise à plus tard. Samuel continua son va et vient dans moi jusqu’à exploser. Mais après trois mois, tout a changé. Samuel a commencé à devenir distant, à éviter mes appels, à ne plus passer me voir. Je me suis demandé ce qui se passait, ce que j'avais fait de mal. Puis, un soir, alors que je lui demandais ce qui n'allait pas, il m'a dit la vérité. Samuel était marié. Marié depuis des années avec 4 enfants et il ne pouvait pas quitter sa femme. Il aimait beaucoup sa femme.

Ce n'était qu'un jeu pour lui. Une aventure pour satisfaire une envie de la jeunesse. Selon lui, toutes ses années du lycée, il avait toujours voulu me faire l'amour. Il ne comptait jamais s'engager, jamais me donner ce que j'attendais. Je me suis retrouvée seule, abandonnée avec mes deux enfants. Et maintenant je viens de découvrir que je suis enceinte.

J'avais quitté mon mari, détruit mon foyer, pour suivre une illusion. Samuel ne voulait plus payer la maison, il ne voulait plus de moi. Il ne voulait pas non plus entendre parler de ma grossesse. Je ne savais plus quoi faire. Comment pouvais-je retourner auprès de mon mari que j'avais trahi ? Comment pouvais-je m'occuper de mes enfants sans toit, sans soutien ? Aujourd'hui, je suis perdue. J'ai tout perdu à cause de mes choix. Mon mariage, ma dignité, ma sécurité. Et je ne peux m'empêcher de me demander, encore et encore : comment en suis-je arrivée là ? Qu'est-ce que je vais faire maintenant ?