C’est bien une situation gênante et un fait dérangeant, surtout à raconter. Mais la concernée y va malgré cela.

Salut à vous, Je vous écris aujourd'hui sous le couvert de l'anonymat et avec le compte d'une amie, car j'ai besoin de partager une expérience traumatisante qui m'est arrivée récemment. J'espère que cela pourra servir à d'autres et me permettra de me libérer un peu. Je m'appelle X, j'ai 20 ans.

Il y a peu, j'ai trouvé un job dans un stand pour sortir de chez moi. Tout se passait bien jusqu'à ce que, un soir, un homme (que j'appellerai V, 26 ans) nous aborde, ma supérieure et moi, avec une phrase banale : "On ne s'est pas déjà vus quelque part ?".

Le lendemain, ma supérieure ne pouvait pas m'accompagner et, coïncidence, je recroise V. Il s'est proposé de me raccompagner, prétextant que c'était le destin. Il m'a raconté sa vie, m'a dit qu'il était étranger, que son père était diplomate, et a enchaîné en me disant que je lui plaisais et qu'il ne voulait pas perdre de temps. J'étais prise au dépourvu. J'ai esquivé en lui disant qu'il se faisait tard. Il a insisté pour me raccompagner en prenant la moto ensemble, mais a voulu me toucher et m'embrasser.

J'ai refusé à chaque fois. Pire, il n'a même pas payé sa course et m'a demandé de la monnaie ! La suite a été encore plus inconfortable. Le lendemain, il est venu me voir au stand, a demandé à ma supérieure s'il pouvait m'accompagner pour me montrer son travail. Elle a accepté. Il a offert des boissons, de la nourriture, est resté avec nous le soir... Son comportement devenait de plus en plus intrusif et possessif.

Un soir, alors que nous rentrions ensemble, il n'arrêtait pas de vouloir que je m'arrête pour discuter. Il se fâchait quand je restais loin de lui. Je me sentais mal à l'aise, mais je me disais que ça allait passer. Nous nous sommes arrêtés à une boulangerie. J'ai appelé ma mère et il m'a reproché d'avoir appelé un ami avant elle.

Ce même soir, il m'a emmenée dans un hôtel. Là, il m'a touchée de force. J'ai supplié, j'ai pleuré, mais il ne s'est pas arrêté à un moment il a dit que je gâche ce moment commencer à me manipuler j'ai laissé me disant que ça allait passer plus vite même comme je lui disais que ça faisait mal, mais il me demandait de supporte. C'est quand un moment que je sentis qu'en plus il me s*domisa d'un coup que je l'ai poussée, j'ai couru aux toilettes.

Après cet acte, il a sorti son téléphone et a commencé à me filmer, je lui demandais d'arrêter en pleurant mais il riait ça le faisait rire, j'essayais de fermer la porte il tirait, il continuait sans mon consentement. C'est seulement quand j'ai réussi à taper son téléphone qu'il a arrêté.

Il s'est arrêté il m'a lancé que j'ai cassé sa pochette, j'ai éclaté en sanglot. Alors que je lui demandais de ne pas me toucher, il a jeté mes vêtements dans un évier. J'ai dû me rhabiller en pleurant. Dans le transport en commun, il a de nouveau tenté de me toucher. J'ai explosé et lui ai dit que j'étais libre, que c'était mon corps et qu'il n'avait aucun droit sur moi. Il s'est énervé, disant que c'était son "droit le plus absolu".

Arrivés à destination, je lui ai demandé de me rendre l'argent qu'il me devait. Il a refusé et m'a insultée en sous-entendant que si je n'étais pas soumise, je perdrais beaucoup, que ce que je faisais là-bas en pleurant c'était de la comédie entre autres, il a voulu s'approcher encore je lui ai dit de ne pas me toucher et il est parti fâché.

Le comble, c'est que sa meilleure amie m'a contactée pour me culpabiliser. J'ai appris par la suite qu'il avait fait des avances à ma supérieure. Il a ensuite essayé de me recontacter, mais je ne réponds pas. Je voulais partager cette histoire pour dénoncer ce type de comportement manipulateur, possessif, irrespectueux et criminel. J'espère que mon témoignage pourra aider d'autres personnes à identifier les signaux d'alerte et à se protéger. N'oubliez jamais que vous avez le droit de dire non, de vous faire respecter, et que vous n'êtes jamais responsable de la violence que vous subissez. Prenez soin de vous