Christian Ntimbane Bomo, le président du Bureau exécutif du parti « Héritage », candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2025, fait une mise au point. « Il n'y a pas plus de 10 partis politiques actifs au Cameroun », écrit-il sur Facebook.

Héritage ne vient pas pêcher dans les aquariums politiques des autres partis. Suite à l'annonce de la création de notre parti politique Héritage, autorisé de plein droit à exercer ses activités au Cameroun, certains compatriotes avides de changement, ont pensé que cette démarche contribuerait à fragiliser davantage l'opposition, par un émiettement de voix au vu du nombre important de partis déjà créés.

En réalité, sur plus de trois cent partis autorisés légalement à exercer au Cameroun, il n'existe pas plus de dix menant effectivement des activités politiques. Et même dans ces dix partis, quelques cinq ont une vocation nationale, les cinq autres ayant des vocations régionale, départementale voire communale.

Ainsi, 95 % des partis légalisés ou autorisés à exercer au Cameroun sont en hibernation. Cette situation est à l'origine du faible taux de couverture politique constaté sur le terrain s'étant manifesté par le faible engouement longtemps observé pour les inscriptions sur les listes électorales, même si depuis la fin de l'année dernière, on note un regain de vitalité dans ce domaine ; le fort taux d'abstention aux dernières élections.

Sur près de 6,7 millions inscrits à la présidentielle de 2018, plus de 3 millions d'inscrits n'ont pas voté pour l'un ou l'autre des candidats en compétition, préférant s'abstenir. Il y a donc un large espace politique à conquérir. C'est dans cette logique que se positionne le parti politique Héritage.

C'est-à-dire parler à cette majorité politique silencieuse désintéressé ou dégoutée par la politique. Héritage n'a donc pas pour espace de pêche les aquariums des partis politiques existants, même si, sa porte reste ouverte à tous les Camerounais qui croient en sa vision, mais plutôt et en priorité, cette masse de Camerounais ou majorité silencieuse qui souffre et gémit en silence.

À cela, il faut ajouter le souci de modernisation de la vie politique en juxtaposant des idées nouvelles, decoiffantes, adaptées au monde qui évolue, à l'esprit conquérant et patriotique de nos devanciers.