À la prison centrale de Yaoundé, un fait a choqué un citoyen. Celui-ci a finalement décidé de partager son mal. Il se confie à Jorel Jacques Zang.
J'aimerais bien que vous vous préoccupez d'une situation que j'ai eue à la prison centrale de Yaoundé. Vraiment, il faut décrier avec la dernière énergie cette situation. Alors, j'arrive à la prison, je dépose ma carte d'identité afin de visiter un détenu.
À ma sortie, quelqu'un d'autre a confondu ma carte et s'en est allé avec. À ma grande surprise, on me dit que je ne peux pas sortir de la prison si je n'ai pas de carte. Je leur demande quand ils prennent les cartes, ils ne font pas des enregistrements ? La réponse est non.
Nous étions trois, on nous a remis un badge pour nous 3 parce qu'on venait visiter un seul prisonnier. Mais à la sortie, les autres sont sortis parce que leur CNI était là sauf la mienne. Et je rappelle qu'on m'a présenté plus de 3 personnes qui étaient dans la même situation depuis une semaine.
La chance est que le monsieur qui avait pris ma carte par confusion est revenu vers 21h sinon je devenais subitement prisonnier. C'est une situation qui m'a vraiment mis à bout mon cher frère.
Je suis arrivé à 13h et je veux sortir autour de 14h30, mais j'ai été retenu jusqu'à 21h à la prison de Kondengui jusqu'à ce que celui qui a pris ma carte ne revienne à la prison, imaginez s'il n'était jamais revenu, qu’est-ce que j'allais devenir.