Actualités of Friday, 27 June 2025

Source: www.camerounweb.com

Tremblement de terre au RDPC : Ferdinand Ngoh Ngoh mis à la porte

Le mal-aimé Le mal-aimé

Ces derniers jours sont mouvementés pour le parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Le camp dirigé par Paul Biya, président depuis 1982 à la suite d'Ahmadou Ahidjo, vit une période trouble marquée par des démissions en cascade et des expressions de colère à la fois chez les membres du parti et certains soutiens proches.

L'heure de Paul Biya et de certaines têtes a sonné pour quitter les affaires et faire de la place à d'autres personnes, estime les réfractaires. Issa Tchiroma a déjà abandonné les siens avec lesquels il a travaillé ces dernières années, bénéficiant de la confiance de Paul Biya.

Alamine Ousmane Mey serait sur le point de le faire aussi et Ferdinand Ngoh Ngoh est conspué, deux figures pourtant phares du régime. En dépit de leurs chapelles politiques, confirme Boris Bertolt, les élites du Grand nord ont un consensus.

Elles ne veulent plus être dirigées par le secrétaire général de la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, que ce soit avant ou après 2025. Elles confient en interne être prêtes à faire tomber le régime.

À ce sujet, le secrétaire général adjoint du Comité central du RDPC, Grégoire Owona, pense que les Nordistes font du chantage à Paul Biya et qu'en agissant ainsi, il est certain qu'ils n'obtiennent rien.

Paul Biya, lui-même, déclare qu'il faudra surtout apprendre à écouter les autres, à admettre ou à réfuter leurs points de vue sans se laisser aller à la violence et à la haine. C'est une responsabilité collective ».

Ferdinand Ngoh Ngoh, surnommé l'homme à la punk, SGPR depuis le 9 décembre 2011, est élevé au rang de ministre d'État au sein du premier gouvernement Joseph Dion Ngute avec délégation de signature du chef de l'État. Il a fait ses preuves aux côtés de Paul Biya qui n'a jamais manqué de lui devoir une gratitude exceptionnelle. Il sera difficile à bouger.