Actualités of Wednesday, 18 June 2025

Source: www.camerounweb.com

Humiliation : la décision de la CAF dans l’affaire de suspension entre Geremi Njitap et Samuel Eto’o

Suspension de toute activité Suspension de toute activité

Dans un communiqué de la Confédération africaine de football (CAF) publié en mai dernier, on a pu lire qu’à la suite de la rencontre opposant le Cameroun à la Gambie lors de la phase de groupe de la CAN 2023, Geremi Njitap se serait introduit sans autorisation dans les vestiaires réservés aux Lions indomptables. Cet acte, jugé inacceptable pour le Comité exécutif de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) que préside Samuel Eto’o, a valu une suspension au concerné Njitap. 5 ans sans activité liée au football pour lui, a décidé le clan Eto’o.

Cette mesure prise par la Fecafoot à l’encontre de Njitap, qu’on accuse de n’avoir pas respecté les consignes préétablies lors d’une compétition officielle de la CAF, est de nature à diviser le public sportif camerounais. Alors, une question mérite d’être posée. La Fecafoot a-t-elle le droit de suspendre Geremi Njitap de la sorte ?

Selon le lanceur d’alerte Boris Bertolt, la suspension de Geremi Njitap par la Fecafoot est illégale. Suite à l’incident entre le protocole de Samuel Eto’o et Geremi Njitap en Côte d’Ivoire, la fédération a suspendu le président du Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc) pour 5 ans de toute activité liée au football, rappelle-t-il.

Sauf que cette sanction va à l’encontre des instructions de la CAF. Le confrère rappelle un fait du 6 mai 2024 où le secrétaire général de la CAF, dans un courrier adressé à la Fecafoot, écrivait : « Étant donné que l’incident dénoncé se serait produit lors d’une compétition officielle de la CAF, la Confédération africaine de football serait exclusivement compétente pour connaitre de cette affaire. Si tel était le cas, nous vous demandons de cesser toute procédure qui serait en cours et de transmettre à la CAF toutes les pièces nécessaires et les éléments probatoires pertinents à l’espèce ».

Alors, « un dictateur peut cacher un autre. Le pouvoir absolu corrompt absolument », lâche Bertolt. Une chose est sûre, cette affaire ne s’arrêtera pas certainement là. Peut-on alors dire que le bourreau de Njitap est à son tour désavoué ? C’est l’impression que ça donne.