Le Pr Oloume Mathieu, membre de la société civile, a publié une opinion. On y découvre que le Pr Magloire Ondoa repousse sa descente à la prison de Kondengui en faisant le droit du quartier sur le plateau de PRC TV.

Invité à mettre sa science juridique au service du mal, de la dictature qui écrase le peuple camerounais depuis 43 ans et plus exactement au service du combat contre le changement et l'alternance que les Camerounais sont sur le point d'arracher à la kleptocratie au pouvoir, le Professeur Magloire ONDOA a choisi de faire le droit du quartier.

À la vérité c'est pas le brillant enseignant de droit qui a enseigné des générations d'étudiants, qui a toujours proclamé que Professeur Maurice KAMTO est Pape du droit, qui s'est exprimé.

C'est plutôt un gestionnaire de fonds publics qui traîne de graves malversations financières, et donc qui sait qu'il a de nombreux dossiers dans les tiroirs des magistrats, que le public a regardé le samedi 6 juin 2025 sur cette chaîne de télévision ultra confidentielle que l'on a découvert qu'à l'occasion de cette autre émission sur le kamtobashing ambiant.

C'est donc le Professeur de droit public, gestionnaire indélicat et responsable de l'enseignement supérieur sans épaisseur morale, prisonnier en sursis, que les téléspectateurs ont regardé. Il faisait pitié. Il a, sans avoir le courage de le dire ouvertement, insinué que Maurice KAMTO prépare une insurrection. Tout simplement parce qu'il affirme que le MRC peut, légalement, présenter sa candidature à la prochaine élection présidentielle en vertu de l'article 15 (2,3) de la Constitution, eu égard au principe de la hiérarchie des normes juridique, mais également de la jurisprudence Paul AYAH Abine de l'élection présidentielle de 2011. Professeur Magloire ONDOA a osé dire, conscient que ses étudiants et les Camerounais le regardent, que Maurice KAMTO ment lorsqu'il convoque le droit pour soutenir que légalement le MRC peut présenter sa candidature à la prochaine élection présidentielle.

Pauvre Professeur Magloire Ondoa. Dans sa démonstration, l'homme de science appelé en renfort pour tuer arbitrairement les espoirs légitimes de changement et d'alternance démocratiques du peuple a plutôt agi tel un prisonnier en sursis qu'il est.
Un prisonnier en sursis, conscient que ses amis Ferdinand Ngoh Ngoh et Mvondo Ayolo, qui l'ont appelé au secours d'un système qui tue les Camerounais mais qui s'écroule, peuvent, en cas de besoin, appeler, pour compétence, madame le procureur général du Tribunal criminel spécial (TCS), Justine Aimée Ngounou Tchokonthie.

Le lourd passif de la gestion des affaires publiques du Professeur Magloire Ondoa l'a rattrapé dans sa prestation lors de la séance télévisée du kamtobashing provoqué par l'exceptionnel meeting MK2025 tenu le 31 mai 2025 à Paris. Sur sa frivole gestion de l'argent de la Cameroon Music Corporation, (CMC), société qui gère les droits d’auteurs des musiciens, il lui est reproché des "malversations financières", un "passif (…) de 567 millions de francs CFA", et la "non communication du bilan et des comptes annuels de 2007".

Dans ce dossier, Professeur Magloire Ondoa n'est encore en liberté que par la seule volonté du régime BIYA-RDPC. Lui qui ose traiter Maurice Kamto de menteur et certains de ses complices, dont des magistrats déjà identifiés, ont soustrait des pages de son dossier judiciaire qu'ils ont ensuite remplacé par d'autres avec des informations préalablement, et dans un but criminel, falsifiées.
Cependant, les pages authentiques arrachées de son dossier judiciaire par lui et ses complices ont déjà été reconstituées puis sécurisées par les services de police et de renseignement.

Alors qu'il était Doyen de la faculté des sciences juridiques et politiques de l'université de Yaoundé, sans respecter les textes en vigueur sur la passation des marchés publics, il s'était octroyé, à travers l'entreprise de sa propre épouse, de nombreux marchés aussi bien sur le campus de Soa même que sur les campus annexes de Dragage, Bertoua et Ebolowa.

Ceci le mit en conflit ouvert avec le feu recteur Oumarou Bouba qui refusait alors de payer les factures de l'entreprise de son épouse pour irrégularités dans l'attribution des marchés. Il a finalement utilisé ses réseaux au ministères des finances pour payer ces marchés litigieux dont les traces sont archivées par les services compétents.

Ce sont des centaines de millions que le Grand Professeur a illégalement puisé des caisses de la faculté à travers son épouse. Il a également enrichi ses nombreuses maîtresses dont une préférée qui était sa secrétaire et cogérait avec lui la faculté.

Pour se couvrir, il distribuait des marchés fictifs aux enfants de son patron et complice, le ministre Jacques Fame Ndongo. Le dossier des thèses professionnelles dont il est le principal acteur avec Jacques Fame Ndongo, l'éternel et très corrompu ministre de l'enseignement supérieur, porte sur des centaines de millions de francs escroqués aux candidats qui payaient chacun 1 570 000 FCFA.

Son ami Ferdinand Ngoh Ngoh a usé de sa position pour repousser à plus tard ses ennuis judiciaires dans cette autre affaire.

Le Professeur Magloire est aussi un chef de gang. Il dirige un cabinet privé qui rédige et vend les thèses de doctorat Phd aux hauts cadres de la république. L'un de ses tous premiers clients fut Madame Oyono, née Thom Cécile, Commissaire Divisionnaire. C'est elle, qui en récompense, l'a introduit auprès de son défunt époux alors ministre de la culture qui allait par la suite le faire nommer à la Cameroon Music Corporation. Plus tard, la commissaire docteur phd, lui recommandé un richissime général de gendarmerie dont il a fait rédiger également la thèse de doctorat phd par ses étudiants et ses jeunes collègues contre rémunération. Son cabinet vend une thèse phd rédigée et soutenue devant lui-même entre 15 et 30 millions de francs CFA.
Les listes de ses clients docteurs phd est très longue et mondaine. On y trouve l'ancien secrétaire général du ministère des finances. Urbain Noël Ebang Mve, désormais docteur phd et recruté comme enseignant d'université par ses soins en échange de beaucoup d'argent.

Le gang du Professeur Magloire, qui emploi de nombreux doctorants que lui-même dirige ou a dirigé et même des enseignants, est bien connu des services de police. De nombreuses preuves sont déjà accumulées par les fins limiers de la police. Plusieurs des rédacteurs de ces thèses CFA sont déjà identifiés et ne sont encore en liberté que pour avoir livré le chef de gang, Professeur Magloire Ondoa. Le régime le tient avec cet autre dossier criminel qu'il traîne. L'ensemble du réseau, rédacteurs et clients de luxe, est déjà cerné par la police qui n'attend que le feu vert du sommet pour entrer en action. C'est un dossier très sensible qui peut faire sauter dix fois la république. De très hauts responsables civils et militaires y sont mêlés. À côté de ce business du grand professeur, il y a la vente des diplômes. Ce dossier est lui aussi déjà bouclé et n'attend que le feu vert.

Comme recteur de l'université de Douala, et donc gestionnaire des crédits de cette université, l'homme s'est littéralement lâché. Notamment à travers les multiples chantiers engagés pour syphonner les budgets. Tous les rapports sur sa gestion calamiteuse de cette institution sont prêts et connus des services compétents. Comme on peut le voir, Professeur Magloire Ondoa est un prisonnier en sursis. Sa liberté ne dépend que de la mafia qui est au pouvoir.

Il faut dire que dans toute la trajectoire professionnelle de l'homme, il n'y a eu que des malversations: coopération avec Luis Marie Abogo Nkono ; la microfinance Régionale, désormais Regionale banque; l'exploitation du bois avec le clan Frank BIYA etc…

Le grand Professeur qui expliquait le droit du quartier sur le plateau de la PRC TV avait à l'esprit qu'il avait été attrapé en pleine fraude alors qu'il était jeune enseignant et surveillait un examen qui se déroulait dans l'enceinte du lycée de Biyemassi dans les années 1990. Et qu'il avait dû escalader le mur d'enceinte pour s'échapper…

Par ailleurs, le recteur Magloire Ondoa est un retraité qui occupe illégalement la fonction. Il attend depuis, et en vain, le renouvellement de sa prorogation de départ en retraite.

Il ne pouvait donc pas dire le droit. En réalité, c'est un homme pris en otage par la mafia du pouvoir que vous avez vu dans cet exercice ubuesque. Il devait dire ce que lui avaient prescrit Samuel Mvondo Ayolo et Ferdinand Ngoh Ngoh, les maîtres du cirque télévisuel auquel les téléspectateurs ont assisté, pour ne pas descendre à la prison centrale de Kondengui pour l'ensemble de ses œuvres. Il l'a fait pour sauver sa tête. Mais c'était tellement lait à voir qu'il aurait été mieux pour son honneur, s'il en avait, d'intervenir comme Professeur de droit, et pas du droit du quartier, quitte à signer, avec dignité, un mandat de dépôt provisoire pour la prison de Kondengui.

Que les experts du droit du quartier le prennent pour dit, ils vont être dévoilés. Le peuple du Changement et de l'Alternance démocratique ne les laissera plus compromettre l'avenir de toute la nation.

Autrement-dit, que ceux qui veulent défendre le faux et les fraudes électorales s'assurent qu'ils n'ont rien à cacher au public. Les auteurs directs des fraudes électorales quant à eux doivent savoir que pour cette élection présidentielle de 2025, c'est un exercice suicidaire pour eux.