Jeune Afrique lève le voile sur les négociations ultra-discrètes du leader du MRC pour contourner l'interdiction
RÉVÉLATIONS JEUNE AFRIQUE - Le magazine panafricain dévoile dans son enquête du 23 mai les tractations secrètes menées par Maurice Kamto pour sauver sa candidature présidentielle. "Si le MRC cultive pour l'heure le flou autour de sa stratégie, Maurice Kamto mène donc des discussions en coulisses avec plusieurs formations politiques", révèle Jeune Afrique.
L'investigation dévoile l'existence d'un mystérieux "groupe de Douala", une plateforme portée par Cyrille Sam Mbaka et Anicet Ekane, "qui travaille à l'émergence d'une candidature unique de l'opposition". Selon Jeune Afrique, "les négociations ont lieu dans la plus grande discrétion".
Mais c'est une autre révélation qui fait sensation : selon les informations exclusives de Jeune Afrique, "une autre piste gagne du terrain : celle de l'Union des mouvements socialistes (UMS)". Le magazine dévoile que "depuis les dernières élections locales, des échanges discrets sont en cours entre Maurice Kamto et Pierre Kwemo, président de l'UMS et député du Haut-Nkam".
Jeune Afrique révèle l'importance cruciale du "congrès extraordinaire de l'UMS, prévu le 31 mai 2025 à Yaoundé" qui "pourrait être décisif". Selon l'enquête, ce rendez-vous "pourrait, en coulisses, consacrer l'investiture de Maurice Kamto ou, à défaut, son intégration dans l'Alliance pour le changement (APC)".
Le magazine dévoile également la pression exercée sur Kamto : "Les coudées ne sont pas franches : les adversaires de Kamto étant prêts à signaler le moindre faux pas procédural." Une révélation qui montre à quel point chaque mouvement du leader de l'opposition est scruté.
Jeune Afrique rappelle l'épée de Damoclès qui pèse sur toute stratégie de Kamto : "La loi est claire : un candidat recalé sous une étiquette ne peut se présenter de nouveau sous une autre." Une contrainte juridique qui explique pourquoi "il s'agit donc de ne pas choisir ce plan A si celui-ci n'est pas complètement sûr".