Nous avons mené des enquêtes qui nous permettent de dire avec exactitude que Nwafo n'a pas seulement enfoncé un couteau de plusieurs centimètres dans la gorge du petit Mathis à 3 reprises, mais il lui a pratiquement coupé le bras gauche. Tout ceci malgré les supplications de Mathis pour être épargné.

En fait, la victime disait en pleurant et en se tordant de douleur : « Tonton Bleck, s'il te plaît, ne me tue pas ». Mais alors, comment peut-on garder un tel couteau dans une maison dans laquelle on vit avec sa famille ?

C'est la question que se pose Jacques Jorel Zang et il trouve incroyable que « ce type de couteau dans une maison familiale sans que les nôtres soient au courant. « Nwafo était-il boucher ? Si oui, il coupait quoi ? », se demande-t-il.

L'activiste trouve que « c'est le type de couteau que je vois souvent à la télé camerounaise dans les reportages où les forces de l'ordre nous présente les grands bandits qui font la terreur dans les villes. Nwafo est allé chercher ce couteau chez lui et il a enfoncé dans la gorge d'un enfant qu'il a pratiquement vu naître et ceci dans une froideur qui ne dit absolument pas son nom ».

Mais encore, ce n'était pas suffisant pour lui, car il voulait en finir avec les autres enfants. « Quoiqu'il en soit, Lydol, sa mère et son frère doivent au minimum être entendus par les forces de sécurité. Car personne, je dis bien personne ne pourra me faire croire que les membres de la famille de Nwafo n'étaient pas au courant de sa vie. Ils vivaient ensemble donc la police doit les exploiter ».