La capitale camerounaise est plongée dans une profonde consternation suite au décès tragique d'un enfant de 6 ans survenu samedi dernier dans le quartier Ngoa-Ekélé. Selon les premières informations disponibles, le jeune Mathis aurait été mortellement blessé lors d'une altercation impliquant le père de l'artiste Lydol.

D'après plusieurs témoignages recueillis sur place et relayés par Dunia News, l'incident se serait produit le samedi 10 mai dans des circonstances encore peu claires. Les témoins présents affirment qu'une dispute aurait éclaté entre le père de la slameuse Lydol et un homme, avant de dégénérer tragiquement, causant la mort du jeune enfant.

Des riverains, sous le choc, auraient immédiatement maîtrisé le suspect présumé jusqu'à l'arrivée des forces de l'ordre. Les autorités policières ont depuis pris en charge l'affaire, mais n'ont pour l'instant pas communiqué officiellement sur les détails de l'enquête en cours.

Face à cette tragédie, l'artiste Lydol a annoncé le report et l'annulation de ses prochains concerts prévus. Dans un bref message, elle a exprimé sa consternation et présenté ses condoléances à la famille endeuillée, tout en demandant le respect de la procédure judiciaire en cours.
L'affaire a suscité une vive émotion dans l'opinion publique, notamment sur les réseaux sociaux où le hashtag #JusticePourLePetit a rapidement gagné en popularité. De nombreux internautes expriment leur indignation et réclament que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

Parmi les réactions les plus remarquées figure celle de Laura Kameni, qui a publié un message controversé sur les réseaux sociaux : « Une famille de sectaires de père en fille en passant par le fils. Je veux dire à la famille endeuillée que vous pouvez rendre coups pour coups sur sa fille lydol d'autant plus que c'est lui qui l'a amené dans leurs choses là. Une vampire illuminattis de fille ». Ces propos, qui semblent inciter à des représailles contre l'artiste, ont été largement condamnés par de nombreux observateurs qui appellent au respect de la présomption d'innocence et du processus judiciaire.
Des associations de défense des droits ont rapidement réagi, rappelant que seule la justice est habilitée à établir les responsabilités dans cette affaire, et dénonçant tout appel à la violence, quelle qu'en soit la motivation.
Le quartier Ngoa-Ekélé, habituellement animé, est aujourd'hui plongé dans un silence inhabituel. Des habitants ont improvisé un mémorial avec des bougies et des peluches à l'endroit où le drame se serait produit.

Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer avec précision les circonstances de ce drame. Le procureur de la République devrait s'exprimer dans les prochains jours sur les développements de cette affaire qui ébranle la capitale.