Le président de la Chambre de commerce, Christophe Eken, est désavoué par le secrétariat général de la présidence de la république, Ferdinand Ngoh Ngoh. Selon le journaliste Boris Bertolt, Eken a été sommé d’arrêter son imposture. Par conséquent, il n’y aura plus d’Assemblée plénière constitutive le 5 mai prochain, explique le lanceur d’alerte dans son post.
Le SGPR, Ferdinand Ngoh Ngoh, semble vouloir mettre un terme à une imposture qui a violé les procédures administratives en vigueur. Un communiqué urgent signé « SG CCIMA » annonce que « la cérémonie d’installation du président de la CCIMA suivie de la tenue de l’Assemblée plénière constitutive initialement prévue le 5 mai 2025 au Best Western Hôtel de Douala est reportée à une date ultérieure ». Aucune explication n’est donnée sur les raisons ou les causes de ce report subit.
Dans un récent post, nous présentions déjà les incongruités d’une cérémonie d’installation d’un nouveau président du CCIMA. Nous prévenions qu’aucune trace du décret présidentiel, attendu pour les besoins de la cause, n’était visible au secrétariat général de la présidence de la République, de même qu’aucune annonce officielle, relative à la désignation du président de la CCIMA, n’avait été faite sur les canaux habituels.
Il ne faisait l’ombre d’aucun doute que Christophe Eken avait opéré un passage en force avait la bénédiction des soutiens logés au cabinet civil de la présidence de la République, en violation des procédures administratives en vigueur. À en croire nos sources, le report de la cérémonie annoncée le 5 mai a été imposé par le secrétariat général de la présidence la République.
Il n’y aura donc pas de charrue avant les bœufs à la chambre de commerce et d’industrie des mines et de l’artisanat. Christophe Eken devra prendre son mal en patience. Le whisky et le champagne qui coulait déjà à flot a désormais le goût amer de la désillusion. Les 160 potentiels candidats au poste de président de la CCIMA peuvent continuer de nourrir l’espoir d’une désignation.
L’attente est certes longue. Toutes les récriminations portées à l’attention du président de la République ne sont certainement pas tombées dans les oreilles de sourd. Il est reproché à Christophe Eken « une gestion opaque et non collaborative avec le bureau exécutif et l’Assemblée plénière ; un manque de transparence ; une centralisation excessive des pouvoirs ; des conflits d'intérêts répétés ». Toutes choses qui ont contribué à décrédibiliser la CCIMA.