Actualités of Friday, 2 May 2025

Source: www.camerounweb.com

Voici comment le plan de l'UPC et du Franc-maçon Yondo Black a été découvert par Biya

Me Yondo Black Me Yondo Black

Dans son livre "Les années Biya", le journaliste Haman Mana dévoile la tournure des évènements au Cameroun, lorsque l'UPC a voulu instaurer le multipartisme au Cameroun en s'associant avec Me Yondo Black.

Voici ce que Haman Mana écrit dans le Chapitre 3 de son livre (Pages 85-86):

"De nos jours, on peine à dire si cette affaire était une " affaire Yondo et autres" ou une " affaire Yondo-Ekanè et autres". L'UPC est la seule formation politique camerounaise qui est restée en activité, grâce à ses cellules implantées en France, mais aussi au Cameroun où elles fonctionnent dans la clandestinité et jouent à cache-cache avec les services de renseignements.
Anicet Ekanè fait partie de l'une ces cellules dormantes qui s'activent à l'occasion.

Selon ses dires : "Nous avions besoin d'une couverture qui soit un notable, quelqu'un d'intouchable sur place. Yondo Black, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats, Franc-Maçon et dont l'épouse française était la voisine de Michèle Alliot-Marie, femme politique importante en France, nous semblera être la personne idéale pour cela ".
Autrement dit, si M. Yondo Mandengue Black est la mascotte du groupe, l'âme en est " l'âme immortelle du peuple camerounais ", comme le dit le slogan de l'UPC, ici porté par Anicet Ekanè. [...]

Telle que racontée par Anicet Ékane lui-même, L'affaire se présente ainsi : " C'est l'inexpérience du groupe qui nous fait tomber dans ce piège : après plusieurs tentatives de ma part de mettre la main sur Me Yondo Black, la dernière fois où nous avions rendez-vous pour travailler sur ce dossier, le bâtonnier m'a pris dans son yacht de 22 mètres pour aller faire une balade de plusieurs heures en haute mer.

On a fini tout de même par se réunir. Il y avait à arrêter les termes définitifs de la déclaration à faire, pour demander l'instauration d'une réelle démocratie au Cameroun. Au terme de cette réunion, Charles René Djon se charge de mettre les documents au propre. Il utilise, dans ce cadre, les services d'une de ses connaissances, la secrétaire de M. BANINI, contrôleur général à l'ONCP.

Par inadvertance, la secrétaire laisse traîner le document qui est découvert par son patron. Réaction tout à fait normale, M. BANINI récupère le document et s'en va le présenter au gouverneur de la province du Littoral. Ce fameux document a pour titre "Appel de la coordination nationale pour la démocratie et le multipartisme".