La nomination du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, Marc Brys, suscite des réactions, notamment celle du journaliste Jean-Bruno Tagne, qui a exprimé son point de vue sur cette décision controversée.

Après la débâcle de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, où le Cameroun a été éliminé prématurément, le pays cherche à redorer son blason avec l’arrivée d’un nouveau visage à la tête de l’équipe nationale. Marc Brys, âgé de 61 ans, a été nommé sélectionneur le 2 avril dernier par le ministère des sports, une décision qui a pris de court de nombreux observateurs.

Jean-Bruno Tagne a critiqué ouvertement cette nomination, soulignant que le choix d’un sélectionneur devrait normalement relever de la responsabilité du président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT). Cependant, il a également pointé du doigt les problèmes internes et les querelles de pouvoir au sein de la FECAFOOT, qui ont contribué à cette situation.

Selon le journaliste, cette nomination inhabituelle met en lumière les dysfonctionnements au sein de la fédération, où les intérêts personnels semblent prendre le pas sur l’intérêt général. Il a également exprimé des doutes quant à la capacité de Marc Brys à relever les défis qui attendent l’équipe nationale, compte tenu des circonstances entourant sa nomination.

Le journaliste Jean-Bruno Tagne a déclaré : « On en est arrivé là parce qu’un homme a montré son incapacité à pouvoir diriger de manière digne la FECAFOOT sans régler ses problèmes, sans utiliser son égo. Mais on est bien d’accord qu’en situation normale, le choix d’un sélectionneur est de la responsabilité du président de la Fédération, sauf que malheureusement il est victime de sa propre turpitude ».

Cette réaction de Jean-Bruno Tagne reflète les inquiétudes et les interrogations de nombreux Camerounais quant à l’avenir du football national sous la direction de Marc Brys. La nomination du nouveau sélectionneur soulève des questions sur la transparence et l’efficacité de la gestion du football au Cameroun, et met en évidence la nécessité d’une réforme en profondeur au sein de la FECAFOOT.