Tout est parti d'une publication du lanceur d'alerte Boris Bertolt sur l'une de ses page sur les réseaux sociaux.
L'on sait que le journaliste Martinez Zogo a été torturé atrocement avant de rendre l'âme. Mais jusqu'ici personne n'est en mesure de dire sans risque de se tromper s'il a été réellement retenu captif dans le sous-sol de l'immeuble Ekang, ou ailleurs.
Selon Boris Bertolt, Martinez a été torturé à mort "à proximité du stade EWANKANG, arrondissement de Mfou à moins de 10 mn de la résidence de SAVOM".
"Dans la vidéo de torture retrouvée chez SAVOM, Zogo lui demande : « Qu’est-ce je vous ai fait?", précise le lanceur d'alertes.
Cette publication est un mensonge selon d'autres lanceurs d'alertes camerounais interrogés par la rédaction de CamerounWeb. Certains accusent Boris Bertolt de distiller des fausses informations, afin d'endormir l'opinion.
Après douze mois d’instruction l'affaire Martinez, le troisième Juge à la connaître, a rendu son ordonnance de règlement. D’entrée, les visas de cette ordonnance accrochent. On relève aussi aisément que celle-ci a été rendue le même jour que le réquisitoire définitif du Commissaire du gouvernement. Après une tentative « d’acquittement inédit » de certains inculpés, par le deuxième Juge d’instruction dans cette affaire, Florent Sikati II Kamwo, le troisième Juge d’instruction a quant à lui eu le mérite de rendre une ordonnance de règlement dans la forme classique.
Mais ladite ordonnance tant attendue présente malheureusement, aussi bien dans la fragmentation des qualifications retenues que dans la présentation spécieuse des faits, des zones d’ombre qui révèlent l’extrême manipulation, et surtout une mainmise grossière sur ce dossier, qui a fini hélas par dévoiler un dessein jusqu’ici caché, qui se révélera assurément par devant la Juridiction de jugement.
D’ailleurs les sorties qui ont fusé juste après, tant sur les réseaux sociaux que dans la chaîne de télévision appartenant à l’un des principaux accusés, ont, au delà de la joie exubérante des proches des accusés, renseigné sur la préparation malicieuse de l’opinion à la libération imminente de trois membres de la Coterie des détourneurs des fonds des lignes 65 et 94 : la spéciosité des charges retenues contre les deux principaux accusés, figures de proue dans cette affaire, rend plausible l’ imminence de cette libération par la Juridiction de jugement.
L’énigme résidant dans les lignes, de l’acte du Juge d’instruction, son décryptage voudrait qu’on s’approprie les faits, tels que présentés de façon spécieuse par le Colonel Magistrat.DES FAITS VOLONTAIREMENT BIAISÉSIl résulte de l’ordonnance du Juge NZIE Pierrot Narcisse que le 23 janvier 2023, le corps sans vie du nommé MBANI ZOGO ARSENE SALOMON dit « MARTINEZ ZOGO » a été découvert au quartier EBOGO dans la ville de SOA, présentant des traces de sévices corporels.