C’est visiblement la semaine des adultères et des vidéos intimes torrides fuitées. Le mal ronge aussi le Service du Premier ministère, bureau dirigé par l'homme politique Joseph Dion Ngute, le collaborateur directeur de Paul Biya qui peut avoir du souci à se faire quand à la responsabilité de ses employés.
Un d'entre eux est poursuivi pour des faits graves et peu recommandables, comme le raconte Boris Bertolt ci-dessous. Le journaliste précise que sieur « Owona Many Gabriel Bernardin, chargé d'études à la DAAR dans les services du Premier ministre, poursuivi pour adultère et complicité d'adultère en coaction avec dame Josiane Sandrine Bekono Epse Mbelle Mbelle, par l'époux cocufié au tribunal de première instance d’Ekounou Yaoundé, ne s'est jamais présenté à la barre avec sa dulcinée pour répondre des faits qui lui sont reprochés dans le cadre de ce procès ouvert depuis le 08 juillet 2022.
Le prévenu et sa dulcinée inculpés dans une procédure pénale introduite par le sieur Symphorien Olivier Mbelle Mbelle, journaliste, ont manifestement décidé d’esquiver les débats. Le requérant s’est constitué également comme partie civile à ce procès, pour abandon de foyer, adultère et complicité d'adultère.
Avec leurs conseils respectifs, le couple adultérin Josiane Sandrine Bekono Epse Mbelle Mbelle et Owona Many Gabriel Bernardin dans un ultime exercice de diversion et de dilatoire, ont introduit il y a trois mois, une requête auprès du tribunal de première instance d’Ekounou à Yaoundé pour solliciter que les débats de ce procès public, se tiennent désormais à huis clos.
Malgré les protestations de l'accusation formulées par Me Nanga Ewom Marius, le tribunal d'Ekounou a tout de même accédé à cette curieuse requête dont les motivations reposent sur le caractère sensible des affaires de mœurs en procès d'une part, et d'autre part sur une supposée image à préserver d'un haut fonctionnaire des services du Premier ministre, poursuivi pour adultère et complicité d'adultère au TPI d’Ekounou.
Depuis quelques mois, les débats dans le fond qui devraient commencer depuis plusieurs audiences au cours de ce procès aux faits rocambolesques, sont à la traîne, du fait des manœuvres de diversion de la défense qui selon toute vraisemblance, ne veut pas affronter l'accusation dans les débats. Pourtant, le conseil de l'accusation Me Nanga Ewom Marius assure que tous "les éléments de preuves et pièces à convictions qui fondent la requête en accusation introduite au tribunal de première instance d’Ekounou, ont été rassemblés pour soutenir notre plainte afin que justice soit faite", nous a-t-il indiqué.
L'abandon de foyer, l'adultère et la complicité d'adultère sont des délits de droit commun en matière pénal, punis et réprimés par les dispositions du code pénal camerounais en vigueur en leurs articles 361 (1) qui stipule : "est puni d'un emprisonnement de deux à six mois ou d'une amende de 25 000 à 100 000 francs CFA, la femme mariée qui a des rapports sexuels avec un homme autre que son mari".
En outre, l'article 358 du même code pénal concernant l'abandon de foyer nous apprend : "est puni d'un emprisonnement de trois mois à un an ou d'une amende de 5 000 à 500 000 francs CFA, le conjoint, le père ou la mère de famille, qui sans motif légitime, se soustrait en abandonnant le foyer familial ou par tout moyen, à tout ou partie de ses obligations morales et matérielles à l'égard de son conjoint ou de ses enfants". Poursuit le conseil de sieur Mbelle Mbelle Olivier ».