Les enquêteurs le soupçonnaient depuis plusieurs jours. Njoya Ismaël, homme bien connu dans le sérail de Yaoundé a été arrêté pour son rôle joué dans le décès du Vice-consul de France à Douala.
Selon des informations de sources policières, l'interpellation de Njoya Ismaël, de son vrai nom Mounpoudeyi Njoya Ismaël a été faite le weekend qui vient de s'écouler. Njoya serait impliqué dans l'affaire du décès du consul de France à Douala.
Quel rôle a-t-il joué dans l'affaire? A-t-il envoyé des homme de main tuer le Vice-consul et maquillé le crime en suicide? L'a-t-il poussé au suicide en le menaçant d'accorder des visas à des centaines de personnes au risque de publier les nudes de Christian Hue? Autant de questions qui restent pour le moment sans réponses de la part des autorités.
Selon une source des renseignements camerounais, l'enquête ouverte après le décès de Christian Hué est conduite conjointement par les policiers camerounais et leurs homologues français, en service à l'ambassade de France.
La même source indique que les premières constatations dans la résidence où le corps a été découvert suspendu à une corde, laissent penser à un suicide mais les enquêteurs n'excluent aucune hypothèse. Les enquêteurs se penchent notamment sur celle suggérant que Christian Hué faisait l'objet de chantage, depuis plusieurs semaines.
En jeu, la délivrance de plusieurs centaines de visas d'entrée en France...Selon nos informations, un premier suspect a été interpellé et placé en détention au secrétariat d'État à la Défense (SED) mais rien n'a encore filtré sur l'identité du suspect.
Mais d'après d'autres sources, qui affirment que « le vice-consul de France à Douala s’est donné la mort suite à un scandale de pédophilie ayant tourné au chantage », Christian Hue subissait des menaces de publication de ses vidéos par un certain Njoya Ismaël.
En effet, « pour ne pas laisser le scandale éclater, le vice-consul avait accordé quatre cent quarante-six (446) visas Schengen à son maître chanteur, un certain Njoya Ismaël ».
Mais encore, précise la source « les mêmes individus ont également soutiré plus de neuf cent millions (900 000 000) millions à un directeur général de la SGBC par les mêmes méthodes ».