Actualités of Saturday, 27 May 2023

Source: Le jour

400000 ha de terre pour densifier la production agricole

Le gouvernement va mettre à disposition 400000 ha de terre pour l’agriculture Le gouvernement va mettre à disposition 400000 ha de terre pour l’agriculture

Corridor Batchenga-Ngaoundéré. Le gouvernement va mettre à disposition 400000 ha de terre pour l’agriculture dans le corridor Batchenga-Ngaoundéré, axe routier qui permet de relier les parties méridionales et septentrionales du Cameroun.

« 90 % de notre production proviennent des exploitations familiales. Mais aujourd’hui, avec la demande croissante des populations suite à la démographie galopante, suite à la demande des agro-industries et suite à la demande de l’élevage, de l’aquaculture, de l’élevage porcin et de l’aviculture, il faut passer à une autre dimension. Cette dimension nous impose de promouvoir l’émergence des moyennes et grandes exploitations agricoles avec un rendement élevé et une productivité avérée.

C’est pour cela que, pour attirer les privés pour investir dans l’agriculture, nous avons jugé important de lever des verrous de la venue des privés dans l’agriculture, à savoir la mise à disposition des réserves foncières. C’est dans ce sens que le Mindcaf et le Minader ont mis des efforts en commun pour pouvoir faire voir jour ce projet », affirme le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe.

Le projet vise à aménager une réserve foncière au bord de l’axe Ntui-Yoko-Tibati sur la nationale N° 15, avec pour objectif notamment d’inciter les opérateurs économiques privés à investir dans l’agriculture. La priorité, apprendon, sera accordée aux privés locaux. Mais le gouvernement n’exclut pas l’apport des investisseurs étrangers. « Nous ne refusons pas que des multinationales qui ont une certaine expérience avérée, par exemple dans la production de semences ou bien dans la transformation, puissent s’installer pour jouer leur rôle de vecteur ou de moteur afin d’attirer les privés locaux vers cette agriculture de seconde génération », justifie le Minader.