Le 25 mai dernier, le Comité des sages du Gicam s’est réuni. Des résolutions d'une importance capitale prises lors de cette assemblée, ont malheureusement fuitées. Dans une tribune rédigée par Jean Daniel Eboutou, des détails croustillants concernant les délibérations de ce comité sont révélés, sans omettre des révélations explosives sur André Siaka.
LE COMITÉ DES SAGES DU GICAM : CE MACHIN DE SIAKA QUI NE SERT À RIEN
Pauvres journalistes ! Tous les acteurs avaient quitté les lieux hier, 25 mai, quand ils ont débarqué caméra au poing pour couvrir la réunion du Comité des sages du Gicam au siège de Bonanjo. Aie Aie Aie ! Ces messieurs et dames de la presse ont trimé pour trois fois rien. Ils sont arrivés après la bagarre, l’affaire s’étant réglée en quelques minutes. Tant pis pour eux, ils n’auraient pas dû écouter cette communicante - récemment retraitée d’une entreprise brassicole – qui leur promet à chaque fois du lourd pour qu’à l’arrivée, tout finisse en eau de boudin.
Nombreux entre ces journalistes ignorent un fait majeur : André Siaka et son Roudaf ne sont pas membres du GICAM. L’homme qui essaie de détruire le GICAM par tous les moyens, n’est même pas membre du GICAM.
Hier donc, la presse s’attendait à trouver la tête de Célestin Tawamba au bout d’une pique. Bien essayé mais c’est raté. Ça ne passera pas par le Comité des sages. Nos conspirateurs du dimanche devront trouver autre chose.
Ainsi va le projet d’OPA sur le Gicam conduit par le petit groupe cornaqué par André Siaka, sous le haut patronage « présidentiel » de Luc Sindjoun. Quand ils ont demandé à leur poulain Emmanuel Wafo de saisir le Comité des sages, ils savaient que Siaka se chargerait de transformer cette instance en tribunal soviétique avec pour finalité de torpiller la fusion E.cam-Gicam. En réalité, leur seule cible c’est Tawamba. Pour arriver à ses fins, le procureur Siaka est même allé sortir de sa retraite Olivier Behle, le successeur qu’il imposa contre vents et marées en 2008, occasionnant du même coup le schisme ayant engendré E.cam.
Pangalang ! Ils ont trouvé des hommes aussi raisonnables qu’d’Armel François, Richard Howe, Henri Fotso, René Mbayen, qui ne sont pas nés de la dernière pluie. Le Comité des sages est et restera un organe consultatif dont les avis – non contraignants – n’ont pas vocation à faire l’ouverture des journaux télévisés. Seule l’Assemblée générale, légitime et souveraine, décidera de l’avenir de notre patronat. Pas la chefferie Bandjoun.