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Actualités of Monday, 30 January 2023

Source: www.camerounweb.com

Nous avons brûlé le serpent, mais nous ne l'avons pas tué - Dion Ngute expose sa vision du Cameroun

Joseph Dion Ngute Joseph Dion Ngute

Questionné à propos de « comment il entrevoit le Cameroun au futur simple », le Premier ministre, Dr Joseph Dion Ngute a répondu à nos confrères du journal Le Quotidien, que la guerre du Noso touche progressivement à sa fin. Le chef du gouvernement félicite les acteurs du travail qui a été fait, mais note des résistances dont il faudra s'occuper.

Ci-dessous un extrait de l’interview qu’il a accordée à Le Quotidien.

« En dépit des résultats positifs et éloquents enregistrés, il existe encore des poches de résistance des activités séparatistes. Nous avons brûlé le serpent mais nous ne l'avons pas tué. Dans son discours de fin d'année 2021 à la Nation, le Chef de l'État avait déclaré : « Je suis pleinement conscient que d'aucuns aimeraient nous voir aller plus vite dans ce domaine. Mais, nous devons éviter toute forme de précipitation, susceptible de porter préjudice à l'unité de notre pays et à notre idéal républicain. Tout ce qui reste à faire, nous le ferons assurément, avec prudence et patience ».

Ces poches de résistance nous rappellent que malgré l'apparent moment de répit, il reste encore beaucoup à faire. C'est aussi l'occasion d'inviter nos frères de la diaspora, commanditaires de cette guerre, et tous ceux qui tirent profit de ces activités criminelles tant sur le plan politique que sur le plan économique, à renoncer à leurs pratiques machiavéliques et à saisir l'offre de paix du Chef de l'État.

Cette quatrième session devrait donc être l'occasion pour nous de raviver notre volonté d'action en conjuguant nos efforts collectifs à l'éradication de toutes les traces des groupes armés et de leurs auxiliaires. Elle devrait aussi nous permettre de réfléchir sur les moyens d'affiner notre stratégie pour que nos enfants, dans les villages et les villes, continuent d'aller à l'école, que nos opérateurs économiques travaillent sans crainte d'être agressés, et que nos frères et sœurs, aujourd'hui réfugiés et déplacés internes, retournent chez eux. Nous devrions être en mesure de savourer une vraie paix d'ici la fin de cette année ! »