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Actualités of Tuesday, 27 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Complicité d'assassinat : sale temps pour un prêtre pris par les Ambazoniens

La vie des prêtres est en danger dans cette zone La vie des prêtres est en danger dans cette zone

La liste des prêtres catholique enlevés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun s'allonge. Le révérend père Sergius, un prêtre catholique du village de Vekovi, département de Bui (Nord-Ouest), a été enlevé de la maison paroissiale par les forces de l'Ambazonie et emmené dans un lieu inconnu le 26 septembre 2022. Les deux mains attachées et jeté au sol, l’homme de Dieu a fait son apparition dans une vidéo entrain de subir des tortures de la part de ses bourreaux.

Selon Cameroon News Agency, les éléments des groupes armés séparatistes accusent le prêtre d'avoir participé à l'assassinat d'un de leurs généraux que les forces gouvernementales ont récupérés il y a quelques jours sur son lit de malade à l'hôpital baptiste de Banso et exécuté. Dans la vidéo, le révérend père reçoit des coups de pied pendant qu'il est interrogé par ses ravisseurs.

Situation sous tension

Selon les informations parvenues à la rédaction de CamerounWeb, au moins 5 personnes ont été kidnappées à l'hôpital baptiste de Banso à Kumbo dans le département de Bui (Nord-Ouest) en début de semaine. Les sources indiquent qu'il s'agit principalement, du personnel soignant, d'un homme de dieu et d'un chauffeur et d'un agent de sécurité. L'opération a été menée par un groupe lourdement armé.

L'hôpital Baptiste de Banso vit un cauchemar depuis une semaine. Il y a trois jours, des agents de cette même formation hospitalière ont été arrêtés par des militaires camerounais. Selon les sources, ils accusent le personnel soignant d'avoir administré des soins à des éléments des groupes armés séparatistes. Les exactions contre les centres de santé de ces localités en guerre depuis 5 ans mettent en danger la vie des populations. La situation sanitaire déjà précaire des habitants du NOSO pourrait devenir critique si les principaux centres de santé fermaient leurs portes par peur de représailles.

Selon les dernières informations parvenues à la rédaction de CamerounWeb, l’hôpital dément formellement les informations selon lesquels son personnel est entré en grève.