Vous-êtes ici: AccueilActualités2022 07 20Article 672248

Actualités of Wednesday, 20 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Les engins explosifs improvisés en zone anglophone s'invitent à Genève

Une réunion des experts s'ouvre ce mercredi Une réunion des experts s'ouvre ce mercredi


• Une réunion des experts s'ouvre ce mercredi

• Le Cameroun s'invite dans les discussions

• Le chercheur Raul Raoul Sumo Tayo parlera des engins explosifs improvisés en zone anglophone


Une réunion des experts sur la Convention sur certaines armes classiques (CCAC / CCW) s'ouvre ce mercredi à Genève en Suisse.

Au menu des discussions, les engins explosifs improvisés dans la zone anglophone au Cameroun fera l'objet de partage.

Animé par le chercheur Raul Raoul Sumo Tayo, cet échange devrait intervenir cet après-midi sur le thème : « les facteurs critiques de l’avenir des engins explosifs improvisés dans le bassin du lac Tchad et les régions anglophones du Cameroun ».

La réunion peut être suivie directement via ce lien : https://media.un.org/en/asset/k14/k14b2wt13y

La Convention sur certaines armes classiques (CCAC), officiellement Convention sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination, a été signée le 10 octobre 1980 à Genève et est entrée en vigueur le 2 décembre 1983.

Son principal objectif est d'interdire ou de limiter l'utilisation de certaines armes conventionnelles considérées comme pouvant provoquer des dommages excessifs ou inutiles aux combattants ou comme pouvant frapper de manière indiscriminée les personnes impliquées dans les conflits armés et celles qui ne le sont pas.

L'article I de ladite Convention a été également amendé en 2001 afin d'étendre les provisions de la Convention et de l'ensemble de ses Protocoles à tous les conflits armés qu'ils soient internationaux ou pas. Cette version amendée ne compte que 63 États parties.

Rappelons que depuis quelques années, la situation sécuritaire au Cameroun devient invivable pour les populations, surtout dans le NOSO.