Ivana Essomba, la principale suspecte, sera-t-elle reconnue coupable des chefs d’accusation de complicité de meurtre qui pèsent contre elle ? Les soutiens qui lui ont évités la prison au lendemain de ce crime crapuleux réussiront-ils la prouesse de ta blanchir de tout soupçon ?
Quel sera le sort de ses 7 coaccusés détenus à la prison centrale de Kondengui depuis le 10 juillet 2020 ? Des questions et pas des moindres que les camerounais continuent de se poser. Bref ils voudraient savoir ce qui s est réellement passé cette nuit da 04 au 05 juin 2020 où ce jeune Jet-setteur a été contraint d’abandonner ses rêves et l’amour de sa tendre maman, Esther Formbor.
Rappel mémoire. On se souvient que dans un direct Facebook enregistré au lendemain des événements, Ivana Essomba affirme que Bryan Formbor est arrivé chez elle aux alentours de 23h30. Pourquoi faire ? Pour « lui demander de lui prêter de l’argent », dit-elle.
Parvenu devant son domicile, il se serait garé sur le trottoir et serait resté dans la voiture, il aurait été rejoint quelques minutes plus tard par la jeune femme et, alors qu’ils discutaient, deux individus descendus d’une moto se seraient dirigés vers eux. Pris de peur, Bryan Formbor aurait alors engagé une manœuvre et se serait enfui, percutant la moto dans sa course.
Poursuivi par des motocyclistes qui l’accusaient d’avoir malmené leur collègue, il sera rattrapé quelques kilomètres plus loin, extrait du véhicule et poignardé à plusieurs reprises. Ivana Essomba affirmera s’être débattue avec les malfrats et avoir été sauvée par la foule qui se serait rapidement formée. Elle s’en tirera finalement avec un ongle cassé et un t-shirt taché de sang.
Selon Jeune Afrique qui a enquêté sur cette affaire qui a défrayé la chronique , ce récit, qui penche en faveur d’une altercation qui a mal tourné, est cependant remis en question par plusieurs éléments relevés par les enquêtes, lesquels soupçonnent un traquenard est une prise en chasse de Bryan Fombor alors qu’il s’enfuyait.
Selon les sources de ce magazine panafricain, les images des caméras de surveillance contredisent en effet les déclarations de certains acteurs du drame. Ce sont elles qui ont permis l’identification et l’arrestation des co-accusés d’Ivana Essomba.
Leurs témoignages seront déterminants car, selon le rapport de la police auquel Jeune Afrique a eu accès, leurs dépositions sont truffées d’incohérences et font apparaître que « le s inculpés se sont concertés et que résolution a été prise à l’avance de mettre fin à ta vie de Bryan Formbor Des accusations que la défense s’attèlera évidemment à réfuter.
Il faut souligner que Ivana Essomba comparaîtra libre, interpellée peu après les faits, elle avait été relâchée après plusieurs jours passés dans les locaux de la police judiciaire, à Yaoundé. Tel n’avait pas été le cas des sept autres accusés, tous avaient été placés en détention provisoire depuis le 10 juillet 2020 â la prison centrale de Kondengui. Nous y reviendrons.
Le Messager