• Les ambaboys ont encore frappé
• Ils viennent de commettre une attaque à Fondonera
• Un bilan exhaustif de l'attaque est attendu
La rédaction de CamerounWeb vient d'apprendre qu'un groupe de combattants sécessionnistes ont attaqué le village de Fondonera ce vendredi 01 juin 2022.
Selon des sources locales reprises par le site d'informations Camer.be, des ambaboys ont fait irruption dans le petit village de Fondonera à quelques encablures de Dschang.
Notre confrères affirme que le groupe armé aurait commis quelques exactions, notamment en incendiant deux véhicules. Un fait qui va à coup sûr mobiliser le gratin de la sécurité dans ce département.
Pour le moment, aucun groupe sécessionniste n'a revendiqué l'attaque. Mais tout porte à croire qu'il s'agit des hommes de No Pity.
Le général ambazonien No Pity était annoncé mort il y a quelques jours. La rumeur a rapidement circulé telle une traînée de poudre.
D'autres sources indiquaient même que le général ambazonien était agonisant, blessé et même en fuite au Nigeria voisin.
Pour faire taire la rumeur, le général de 28 ans, le plus redoutable de l'ambazonie a rencontré son état major ce jeudi.
Il a présidé le conseil de défense. Pour le moment, rien n'a filtré des échanges de ce conseil de sécurité.
Toutefois, une source indique que ce conseil de sécurité était fructueux.
« Comme hautes instructions, le général No Pity a souligné la rigueur et la patriotisme comme idéaux de lutte de libération», a commenté le lanceur d'alertes Nzui Manto.
Rappelons qu'il y a quelques jours, un préfet lançait une guerre contre le général ambazonien No Pity.
Le sous préfet de Kouoptamo lance une guerre au général ambazonien No Pity. Il a défini sa méthode propre à lui afin de combattre ce dernier.
C'est ainsi que dans un communiqué en date de ce lundi 27 juin, le sous préfet de Kouoptamo a demandé aux populations de couper tous les tiges de maïs de peur que le général ambazonien No Pity se cache dans les champs.
« Le Sous-préfet de l'Arrondissement de Kouoptamo porte à la connaissance de toutes les populations de son unité de commandement, de ce que, en raison du contexte sécuritaire actuel marqué par la menace d'attaques sécessionnistes, tous les champs de maïs dans l'ensemble du périmètre urbain de la Commune de Kouoptamo et ses environs, devront dans un délai de 10 jours pour compter de la date de signature du présent communiqué, être nettoyés et élagués de leurs feuilles jusqu'à un (01) mêtre de hauteur », a-t-il indiqué dans sa note.