• Le discours de Samuel Eto'o Fils est toujours dans les têtes
• Bernard Tchoutang pense que le président de la Fecafoot a bien fait
• Il y a des joueurs qui méritent qu’on les recadre
Bernard Tchoutang est un ancien Lion indomptable. Aujourd’hui, il est à la retraite. Naja TV lui a fait le plaisir de l’inviter mardi le 14 juin 2022. Au menu des discussions, il y avait le discours musclé de Samuel Eto'o Fils. Bernard Tchoutang estime que c’est une bonne initiative, d’autant plus que le président de la Fecafoot ne veut plus revivre les mêmes choses que de par le passé, où certains joueurs se croyaient intouchables.
Bernard Tchoutang a été invité par Jean Bruno Tagne. Il a laissé entendre qu’en tant que joueur, Samuel Eto'o Fils et lui-même sont passés par des émotions qui ne sont pas du tout plaisantes et qu’ils ne veulent plus, en tant que compatriotes et grands frères, voir arriver.
On vous parle de quelque chose qui est profond. Pourquoi Samuel Eto'o Fils le dit ? C’est parce qu’il sait que ce qui nous a vraiment mis hors-jeu en 2010, c’était une affaire de clan. Il se rend compte qu’aujourd’hui, il y a certaines personnes qui veulent faire les mêmes choses. Ah je préfère jouer avec tel, pas avec un autre. Le président de la fédération prend la parole, c’est pour dire à ces personnes que je n’accepterai pas cela dans mon équipe.
Moi j’aurais été heureux en tant que joueur d’avoir un président qui tient ce discours. Je ne cite pas les noms, mais il y a deux trois joueurs qui pensent que l’équipe nationale c’est pour eux, ils peuvent tout se permettre. Le président de la Fédération au moment où il parle, il se voit en tant que joueur. Quand il dit « je », il a raison. Il s’est battu pour être à cette place. Il faut arrêter de joueur avec les mots, au Cameroun le changement fait peur. Ces joueurs savent que ce discours c’est ce qu’il était important à ce moment.
Vous allez voir que les joueurs viendront la prochaine fois avec un esprit de conquérants. Quand je regardais le match contre le Burundi, j’avais l’impression que personne ne s’est battu pour sa place. Je dis bien aux Camerounais, gardez ce discours. Dans dix ans, les gens prendront cela pour exemple.