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Actualités of Sunday, 22 May 2022

Source: www.camerounweb.com

DERNIERE MINUTE : sous le coup d’une poursuite judiciaire, Benjamin Banlock interdit de sortir du Cameroun

Il doit se rendre disponible pour un inventaire contradictoire de son bureau Il doit se rendre disponible pour un inventaire contradictoire de son bureau


• Benjamin Banlock est poursuivi

• Il vient d’être interdit de quitter le Cameroun

• Il doit se rendre disponible pour un inventaire contradictoire de son bureau


C’est un nouveau tournant que prend l’affaire Benjamin Banlock. En effet, le secrétaire général démissionnaire de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) s’est vu interdit de sortir du territoire camerounais.

Qui serait derrière ce grand coup ? Personne ne peut le dire pour le moment. Mais on se rappelle que Samuel Eto’o avait annoncé à ses collaborateurs qu’il avait les ‘bras longs’. Tout porte donc à croire qu’il est impliqué dans l’affaire pour sauver l’image de la FECAFOOT dont il est le président en exercice.

Cette semaine, le désormais ancien secrétaire général de la FECAFOOT, préalablement suspendu de signer des documents de l’instance, a rendu sa lettre de démission à son président, un document qui fait polémique sur la toile.

« A vos côtés depuis votre campagne électorale, puis en tant que collaborateur, j’ai cru et j’ai œuvré le peu de temps qu’il m’a été donné de le faire, à assurer des responsabilités compatibles avec le projet pour lequel vous m’avez fait confiance en me proposant de vous accompagner. Je suis fondé à penser que le football camerounais ne retrouvera sa grandeur que si de grands hommes qui portent de grandes idées, agissent avec grandeur dans un environnement qui permet l’élévation et le progrès en d’autres termes, la réalisation de grands desseins », écrivait Benjamin Banlock dans sa lettre de démission.

Quelques heures après avoir rendu sa démission à Samuel Eto’o, Banlock a été sommé de rendre toutes les clés de son bureau, restituer les pieces comptables, le véhicule, l’ordinateur et les téléphones de service. Il devra également se rendre disponible « pour un inventaire contradictoire de son bureau ».