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Infos Sports of Tuesday, 26 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Révélation : Djamel Belmadi souffre d’une maladie psychologique

C’est un malade psychologique. C’est un malade psychologique.


• Djamel Belmadi est au centre des débats

• Une récente sortie du sélectionneur algérien crée la polémique

• Il serait malade selon un journaliste


Le sélectionneur algérien Djamel Belmadi s’est exprimé sur la chaine YouTube de la Fédération algérienne de football (FAF). Pour lui, « la datte du 29 mars restera à jamais gravée dans nos têtes ». Et pour cause, l’Algérie a perdu le match retour des barrages de la Coupe du monde Qatar 2022 contre le Cameroun, après prolongations. Depuis, le résultat est resté en travers de la gorge des Fennecs. La fédération a laissé un recours auprès de la FIFA pour rejouer le match sur un terrain neutre. Seulement, les chances d’arriver là sont faibles. En attendant, Djamel Belmadi se fait justice lui-même à travers des déclarations incendiaires.

« N’ayons pas peur des mots. On est passé par tous les sentiments. Et quand je dis scénario dramatique, ce n’est pas que les dernières secondes du match. Je parle de l’ensemble du match, des 126 minutes qui ont jalonné ce match », a lancé Djamel.

« Je n’ai pas pu rester indifférent en le [l’arbitre] voyant confortablement assis dans les salons de l’aéroport à boire un café et un millefeuille, j’ai vidé mon sac. Je voulais en découdre avec lui. Bakary Gassama est un hagar. On ne laissera plus jamais un arbitre nous voler », ajoute-t-il.

Le sélectionneur a prévenu le monde sportif : « On ne laissera plus jamais deux, trois personnes conspirer contre nous. Aucun arbitre ne viendra mettre à mal tout un pays. Quand j’ai vu cet arbitre assis au salon de l’aéroport le lendemain prendre un café comme si de rien n’était. J’ai pris l’avion, je l’ai vu en Turquie pour lui dire ce que je pensais. Nous, on n’a pas les mêmes faveurs. On vole les espoirs de tout un pays et on le laisse comme ça. Je ne dis pas qu’il faut le tuer. Mais on ne va plus accepter ce genre de situation ».

On ne comprend toujours pas comment une telle déclaration peut être faite, si elle n’est pas sous-tendue par la volonté d’inciter à la haine et aux représailles. Sur la chaîne camerounaise Canal 2 International, le journaliste Léandre Nzie a fermement condamné les propos.

Il fait une révélation : C’est un monsieur qui n’a pas encore guéri. C’est un malade psychologique. C’est de la faute de la Fédération algérienne de football s’il a été reconduit ».

Quelques heures après son intervention véhémente, beaucoup d’observateurs ont répliqué. C’est le cas du journaliste guinéen Tanou Diallo : « Si les propos tenus par Djamel Belmadi restent impunis, aucun arbitre ne sera plus en sécurité en Algérie. Il incite clairement à la violence et à l’agression physique. Inacceptable, scandaleux et intolérable ».

L’homme de média camerounais Luc Perry Wandji : « Après la sortie honteuse de Belmadi, son appel tacite à s'attaquer à l'arbitre du matche Algérie - Cameroun, il faut maintenant craindre que les arbitres se rendent désormais en Algérie, la peur au ventre. La FIFA doit frapper l'entraîneur algérien. Non pas simplement parce qu'il ignore les notions basiques de géographie : que son pays est situé en Afrique ! Au demeurant, il va bien falloir s'en convaincre : Djamel Belmadi est un petit homme ».

Célestin Djamen, président national de l’Alliance patriotique et républicaine (APAR) : « Je l’ai toujours dit, c’est une erreur d’avoir intégré les Maghrébins dans l’Union africaine. On doit les écarter de toutes les compétitions africaines. D’ailleurs, ils ont leur Coupe du monde arabe récemment remportée par l’Algérie devant l’Egypte. C’est-à-dire que ce ne sont pas des Africains. Pour une fois, je suis d’accord avec ce filou traumatisé par la somptueuse victoire des Lions à Blida ».

Georges Weah, ancien footballeur : « L’Algérie doit comprendre le silence de la FIFA et respecter ses adversaires. Pourquoi harceler les joueurs camerounais ? Le football n’a pas besoin de nous séparer mais de nous égailler. Ce que les supporters algériens ont fait à Karl Toko Ekambi peut aussi arriver à leurs stars qui évoluent dans ces pays-là […] ».

L’actuel président du Libéria connait bien le Cameroun : « Même les Camerounais peuvent vous mettre mal à l’aise. N’allons pas jusque-là, j’ai peur que certains pays soient bannis du football à cause du manque de fair-play. J’ai évolué dans plusieurs pays et connais le tempérament de certains. Les Camerounais savent jouer au foot et ils sont sympas. Toute l’Afrique vous regarde depuis le 29 mars 2022. Faites très attention d’engendrer autre chose. Nul n’a le monopole de la violence ».