Trafic de drogue: un dangereux dealer mis aux arrêts en Nkongsamba

• Il s'agit du dénommé Louis Cyril MBANG

• Menuisier de profession et âgé de 48 ans

• Il a été arrêté hier jeudi 10 mars 2022

Le trafic de drogue fait des ravages dans le département du Moungo. Alerté par le phénomène, les autorités en charge de la sécurité ont mis des mécanismes sur pied pour mettre la main sur les auteurs de ce commerce illicite. C’est ainsi qu’un dangereux dealer a été arrêté il y a quelques jours. Il s'agit du dénommé Louis Cyril MBANG, menuisier de profession et âgé de 48 ans. Selon des témoignages qui ont servi de piste à la gendarmerie, la boutique de ce dernier servait de lieu de camouflage des stupéfiants. Mais malheureusement pour lui il a été arrêté jeudi 10 mars 2022 par le commandant de la compagnie de gendarmerie du Moungo.

Le mis en cause est passé aux aveux complets et a été présenté à la presse en présence des hommes de droit et du tribunal de grande instance de Nkongsamba.

Une importante cargaison d'environ 50 kg de cannabis a été saisie et incinérée à la décharge de l'entrée Est de la ville de Nkongsamba.

Le cannabis reste ainsi la drogue la plus consommée au Cameroun devant le tramadol, cet antalgique utilisé à des fins récréatives et qui le plus souvent est importé illégalement d’Inde.

Mais la drogue est rentrée dans les écoles et les dealers semblent ne plus avoir peur d’en franchir les portes pour trouver leurs clients.
Plusieurs enseignants ont d’ailleurs été attaqués, certains mêmes tués par des élèves. Des violences meurtrières liées au trafic ou à la consommation de drogues.

Au Cameroun, une enquête conduite il y a deux ans par le ministère de la Santé a montré que quelque 12.000 jeunes entre 13 et 15 ans disent avoir déjà consommé au moins une fois du cannabis.
Les statistiques du Comité national de lutte contre la drogue (CNLD) assurent que 21% de la population camerounaise en âge scolaire a déjà consommé de la drogue. Des chiffres qui selon les spécialistes pourraient s'aggraver si des mesures ne sont pas prises contre ce phénomène au Cameroun.