Actualités of Tuesday, 8 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Abandonné par son pays après la CAN, un consultant sportif zimbabwéen appelle au secours

Il vit ici à creditIl vit ici à credit

Alvin Zhakata est Consultant sportif du Zimbabwe

Il a été abandonné au Cameroun par la délégation de son pays

Alvin Zhakata était resté pour voir la finale de la CAN

Alvin Zhakata un jeune homme âgé de 35 ans, consultant sportif zimbabwéen,venu couvrir la Coupe d’Afrique des nations Total Energies 2021, n’a pas pu quitter le Cameroun depuis la fin de la compétition. Il a été abandonné par la délégation de son pays et la Confédération africaine de football qui l’a pourtant accrédité. Ses journées, il les passe entre la salle d’accueil d’Arenah Hôtel et la chambre qu’il continue d’occuper à crédit. Selon le directeur d’Arenah Hôtel, Ndongo Tharcisse, c’est le 15 janvier dernier qu’il reçoit Alvin Zhakata dans son établissement hôtelier. Il faisait partie d’une délégation de six personnes conduite par le secrétaire général du ministre zimbabwéen des Sports, des Arts et de la Récréation, Benson Martins Dube. « Avant son départ le 22 janvier, la délégation a réglé ses factures. Mais Alvin Zhakata m’a dit qu’il restait pour voir la finale et qu’il est un fervent supporter des Lions Indomptables. Je ne pouvais donc pas le bousculer pour les factures », déclare le directeur d’Arenah Hôtel.

Cinq jours après le départ de la délégation, poursuit ce dernier, « mon client a disparu, laissant ses bagages dans la chambre. J’ai saisi la direction de la surveillance du territoire et j’y ai déposé une plainte. Investigations faites, il sera repéré au Centre des urgences de Yaoundé ». Incapable de régler ses factures d’hôpital, la direction de la surveillance du territoire est entrée en contact avec un proche du président de la Fédération camerounaise de Football. Samuel Eto’o a également payé son billet d’avion. Selon son carnet médical, Alvin Zhakata souffre d’une maladie pulmonaire qui n’a pas été clairement identifiée. A cet effet, un angioscanner thoracique lui a été prescrit. Il n’a donc pas pu quitter le Cameroun le 2 février. « Quand nous nous sommes rendus à l’aéroport pour les modalités de son départ, renseigne le directeur d’Arenah Hôtel, le chef d’escale nous a fait savoir qu’il faut avant toute chose solder une pénalité d’un montant de 254 000 Fcfa. La direction de la surveillance du territoire m’a demandé de le ramener à mon hôtel où je suis encore obligé de le nourrir, l’héberger et le surveiller. Trois repas par jour, je suis déjà à bout. J’espère que quelqu’un pourra régler mes factures ».