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Actualités of Friday, 4 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Affaire Malicka : voici comment Martin Camus Mimb a échappé à 5 chefs d'accusation graves

Il a été condamné ce jeudi Il a été condamné ce jeudi


• Martin Camus Mimb et Eteki ont été fixés sur leur sort

• Ils ont ete lourdement condamnés dans l'affaire Malicka

• Martin Camus Mimb a échappé à de graves chefs d'accusation


Le verdict est tombé ce jeudi à Douala. Martin Camus Mimb et Eteki ont été lourdement condamnés dans l'affaire Malicka.

Le sextape qui a fait la une des médias sociaux a livré son verdict.

S'ils ont été quand même condamnés, Martin Camus Mimb a échappé à des chefs d'accusation graves.

En effet, le promoteur de la Radio sport infos Martin Camus Mimb a été déclaré non coupable des chefs d’accusation de proxénétisme, de diffamation, de propagation de fausse nouvelles, d’assimilation aux violences et de complicité.

«C’est vrai que le tribunal, comme le ministère n’ont pas retenu la totalité des infractions dont la diffusion de fausses nouvelles et la diffamation que nous avions visé dans le cadre desdites poursuites», a déclaré Me Georgie Massi Ngakele.

La réaction des avocats du journaliste ne s'est pas fait attendre.

« Il se dégage pourtant clairement des débats qu’aucune infraction n’a été commise dans le bureau de M. MIMB. D’après le collège de Juges, notre client s’est rendu complice des faits reprochés à Monsieur ETEKI c’est-à-dire qu’il l’a aidé à diffuser des images et qu’il l’a aidé à divulguer la nudité de la partie civile. Que ceci paraît étrange, s’agissant de la manipulation d’un téléphone portable personnel, hors la vue et alors que le supposé auteur principal était hors la vue de M. MIMB et toujours en compagnie constante de la partie civile, alors et surtout que les images de l’espace de travail  de notre client et l’enseigne commerciale de sa société ont été relayées aussi dans le même temps. La décision prise  nous semble une véritable offense à l’état de droit ; car au lieu d’instruire le dossier dans le but de rechercher la vérité factuelle, l’accusation, suivie à tort par le Tribunal, s’est évertuée durant 9 mois à rechercher à justifier la détention de notre client pendant 4 mois », lit-on dans le communiqué des avocats de Martin Camus Mimb.