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Actualités of Tuesday, 1 March 2022

Source: www.camerounweb.com

05 anglophones enlevés à Eseka ont été libérés

Il s’agit de trois femmes et 2 hommes qui ont été enlevés Il s’agit de trois femmes et 2 hommes qui ont été enlevés

Il s’agit de trois femmes et 2 hommes

Ils avaient été enlevés par des individus non identifiés

Ils résidaient à Eseka depuis l’escalade de la crise anglophone

Les forces de l’ordre et de sécurité à Eseka ont réalisé un exploit. Grace à leur mobilisation active, au cours des trois derniers jours, au moins 5 personnes déplacées des régions anglophones ont été libérées de leur captivité à Eseka, dans la région centre du Cameroun.

Ces victimes, parmi lesquelles trois femmes et 2 hommes, ont été enlevées par des individus non identifiés dans le village de Sombo, selon des sources de la gendarmerie.
Avant l’opération qui a libéré ces otages, les ravisseurs avaient exigé une somme collective de 500 000 FCFA en rançon.

Une alarme a été déclenchée, et une opération a été initiée par la Gendarmerie le 25 février 2022, qui a conduit à leur libération.


La source ajoute que les otages sont des déplacés internes de la région du Nord-Ouest du Cameroun, résidant à Eseka depuis l’escalade de la crise anglophone en 2017.

Les ravisseurs ont néanmoins pu échapper au filet des forces de l’ordre.

Une enquête a été ouverte entre-temps, pour retrouver ces ravisseurs et les traduire en justice.
Les enlèvements sont récurrents au Cameroun. Cinq travailleurs humanitaires ont été enlevés dans la nuit du 24 au 25 février à Fotokol dans l’Extrême-Nord du Cameroun. On ne sait pas pour l’heure s’il s’agit d’un acte crapuleux ou d’un enlèvement signé Boko Haram.

Les humanitaires dormaient quand ils ont été surpris par les assaillants qui avaient déjà maîtrisé leurs deux gardes, rapporte notre correspondant à Ndjamena, Madjiasra Nako. Après avoir fouillé la maison et ouvert un coffre-fort, les assaillants prennent en otage les trois agents expatriés de MSF, un Tchadien, un Sénégalais et un Franco-Ivoirien ainsi que les deux gardes camerounais.

« Ni l’identité, ni les motifs des auteurs ne sont connus à ce jour », indique leur employeur, Médecins sans frontières. Mais tout le monde pense à Boko Haram ou à l’organisation État islamique en Afrique de l’Ouest, deux groupes jihadistes qui opèrent dans le pourtour du lac Tchad. Pour les autorités locales, le préfet du Logone-et-Chari et le maire de la commune de Fotokol, les ravisseurs seraient des membres de la secte Boko Haram. Les forces de défense et de sécurité sont aux trousses des assaillants.