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Actualités of Tuesday, 22 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Divisés, la grève des enseignants a lamentablement échoué

Les enseignants ont affiché leur division quant à la démarche à suivre Les enseignants ont affiché leur division quant à la démarche à suivre

Les enseignants ne s’entendent pas

Certains sont sortis pour faire la grève

D’autres ont déshonoré


Les enseignants ont affiché leur division quant à la démarche à suivre. Certains demandant l’application de l’opération « craie morte » dès ce lundi 21 février et d’autres plaidant pour la suspension de ce mouvement d’humeur et la poursuite des négociations avec le gouvernement pour le payement de leurs traitements, rappels et avancements.

Ainsi, dans un communiqué du 18 février dernier, neuf représentants du collectif « On a trop supporté » demandent le maintien effectif de l’opération « craie morte » pour ce lundi 21 février et expliquent en quoi il consiste : « se rendre dans son établissement respectif, s’abstenir de dispenser les leçons, papoter avec les collègues sous l’arbre dans la cour ou au parlement, maintenir l’ordre auprès des élèves au besoin, lire et commenter les dispositions de la loi N° 2000/359/PR du 05 décembre 2000 portant statut particulier des fonctionnaires des corps de l’éducation nationale, retourner chez soi à la fin des heures dues ». Ce mouvement devait durer « jusqu’à ce que nos créanciers arrivent à des sentiments meilleurs », signaient alors neuf représentants du collectif.
Une position qui n’est pas partagée par d’autres enseignants de ce collectif. Dans un communiqué publié ce lundi 21 février, Joel Cedric Anyou Elanga, qui signe cette sortie en qualité de porte-parole du collectif à la concertation du 18 février 2022, invite ces collègues et confrères à « surseoir tous et sans délai au mot d’ordre de craie morte lancé pour le lundi 21 février tout au moins jusqu’à mercredi, après évaluation de l’impact et des acquis des deux réunions prévues cette semaine qui commence et qui sera décisive pour (nos) revendications ».

Pour ce dernier, la réunion de vendredi 18 février a permis d’enregistrer quelques avancées : « elle (la réunion) témoigne de ce que l’OTS est pris au sérieux. Car, souvenez-vous, c’est quasiment inédit que le gouvernement convoque immédiatement à la table du dialogue un mouvement de revendications sans que ses représentants ou leaders aient été inquiétés et que des descentes à la rue aient été effectuées ». Il tient à préciser que « l’objectif de l’OTS n’est pas la grève, mais la résolution des problèmes des enseignants ». Il plaide pour une approche moins agressive et demande de laisser du temps au gouvernement « de nous proposer des solutions urgentes et claires à nos demandes phares : compléments de salaires, avancements, rappels, etc., durant les réunions de mardi et mercredi ».

Cet appel au calme est partagé par le Collectif des enseignants indignés du Cameroun dont le président, Jacques Ngono Bessala, a demandé aux enseignants de vaquer « sereinement » à leurs occupations ce lundi