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Actualités of Wednesday, 16 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Logone et Chari : 26 écoles fermées à cause du conflit intercommunautaire

La résurgence de ce conflit inquiète La résurgence de ce conflit inquiète

L’alerte a été lancée par le bureau des Nations Unis

26 écoles ont été fermées dans le département du Logone-et-Chari

La résurgence de ce conflit inquiète

26 écoles ont été fermées dans le département du Logone-et-Chari, région de l’Extrême-Nord. C’est ce que vient d’annoncer le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) Cameroun. Le 14 février dernier, cet organisme onusien, chargé de coordonner les interventions d’urgence dans le monde pour sauver des vies et protéger les personnes dans les situations de crise humanitaire, a indiqué le conflit intercommunautaire entre les Mousgoums et les Arabes Choas qui a causé, depuis le mois de décembre 2021, au moins 22 morts, 30 blessés graves et plus de 30 000 personnes déplacées vers le Tchad voisin, selon le bilan établi par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Ocha note que de nouveaux affrontements ont été signalés à Kousseri, dans le Logone-et-Chari dans la nuit du 10 au 11 janvier dernier. Ce qui prouve que la situation n’est pas encore sous contrôle. Et pour cet organisme du système des Nations unies, l’Extrême-Nord est une région sensible. Ocha rappelle à cet effet que 67 écoles sont restées fermées en 2021 dans cette région à cause de l’insécurité ambiante.

Mais ce qui inquiète surtout Ocha c’est la résurgence de ce conflit. Car les affrontements de décembre dernier ne sont pas les premiers du genre, comme l’indique le chercheur Mbarkoutou Mahamat. Ce spécialiste des questions du Sahel atteste qu’il y a de quoi s’inquiéter. Primo, les derniers affrontements ont fait plus de morts que les précédents. Secundo, ces affrontements se sont étalés sur une plus longue durée de temps.

Le gouvernement a mis en place une commission à la suite d’une mission gouvernementale, conduite par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Cette commission était chargée de « rechercher les causes profondes de ce conflit et de proposer les solutions durables », selon un communiqué du ministère de la Communication. Mais ces solutions sont toujours attendues.