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Infos Business of Monday, 14 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Blé et de la farine au Cameroun: à bout, les meuniers expriment leur colère !

Une cargaison de farine de blé Une cargaison de farine de blé

La décision d’il y a quelques jours du Groupement des Industries Meunières du Cameroun (GIMC) annonçant la suspension temporaire de toutes les livraisons de leurs produits (farines et blé) sur l’étendue du territoire national n’a pas été sans effets. Dans sa parution de ce lundi 14 février 2022, le journal "La Voix des Jeunes" parle de cette décision et de ses conséquences.

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La mise sous scellés des locaux des meuniers de la Région du Littoral provoque une grève des acteurs de ce secteur. Une situation qui créée la pénurie du blé et de la farine sur le marché.

C’est dans un communiqué paru le 8 février dernier, que le Groupement des Industries Meunières du Cameroun (GIMC) annonçait la suspension temporaire dans un délai non déterminé de toutes les livraisons de leurs produits (farines et blé) sur l’étendue du territoire national. Un mot d’ordre qui n’a pas laissé indifférent le gouverneur de la Région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Duboua . Ce dernier conscient du fait que la farine fait partie des produits de grande consommation a immédiatement convoqué une réunion de concertation avec les membres du GIMC dans son cabinet.

Comme la farine et le blé font partie des aliments les plus consommés au Cameroun, pour anticiper sur ce phénomène, en tant que prévoyant. A l’occasion de cette assise qui visait à un dialogue social constructif pour une remédiation probante de la situation, le GIMC est revenu sur les mobiles de leur décision de suspendre les livraisons de la farine et du blé sur l’étendue national. La raison principale étant le non-respect des engagements de l’État sur la fiscalité.

La délégation régionale du commerce pour le Littoral avant cet avis de grève avait mis sous scellés les locaux des meuniers prétextant qu’ils ont relativement augmenté le prix des produits d’une manière unilatérale sans tenir compte des grilles édictées par le ministère en charge du commerce.

A l’issue de la réunion de concertation avec l’autorité administrative, les différentes parties prenantes se sont engagées à trouver une solution urgente et résiliente afin de remédier à cette situation qui commence à peiner les ménages. Affaire à suivre !