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Actualités of Thursday, 3 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Recrutement pour 40 commissaires de police, 4000 candidatures enregistrés

Des policiers (illustration) Des policiers (illustration)

La Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN) voulait recruter seulement 40 élèves commissaires de Police. Mais surprise, elle se retrouve avec plus de 4000 candidatures de camerounais diplômés qui ne demandent qu’à travailler.

Un fait qui révèle que face au chômage endémique, les jeunes camerounais ne sont pas prêts qu’à prendre la route de l’immigration clandestine. Elle est aussi prête à embrasser n’importe quel boulot, pourvu qu’il lui permette de survivre.

« Le coup d’envoi de la composition du concours de la police a pris effet le samedi 15 janvier 2022. Plus de 4000 candidats sont à l’assaut de 42 places mises en jeu par la Délégation Générale à la Sûreté Nationale (DGSN) pour les élèves commissaires de police première année. Le lycée Général Leclerc n’a pas suffit pour contenir ce nombre qui est le reflet de la masse juvénile en quête d’emploi au Cameroun. Il a fallu ajouter le Lycée de Ngoa-Ekele pour satisfaire tout le monde », écrit le journal La Voix des Jeunes dans a parutyion de ce jeudi 3 février.

La question du système éducatif camerounais est ici pointée du doigt, car il ne forme qu’en grande partie les théoriciens. Dans cette foule, certains candidats rencontrés sur les lieux, font savoir leurs appréhensions d’un éventuel échec.
« J’ai l’impression d’être devant toute la jeunesse du Cameroun, plus de 4000 candidats pour 42 places pour nous les généralistes, ça revient à 0,043% de chance de réussir, et ça fait paniquer », indique Raoul un candidat.

Pour renchérir les propos de ce dernier, Christian, autre candidat, nous fait savoir : « Je suis quitté de loin étant dans la peau d’un élève commissaire, mais aujourd’hui, je réinitialise tout, car devant une pareille foule, il faut seulement être parmi les meilleurs des meilleurs pour être même admissible ». La chance de réussite, pour la plupart des candidats, semble très peu possible. Pour booster les jeunes candidats à se mettre en confiance, les autorités de la DGSN jouent le rôle des coachs et voici quelques conseils qu’ils procurent aux candidats :

«Ne paniquez pas, donnez le meilleur de vous-mêmes, car tout le monde peut réussir. Il y a plusieurs étapes certes, mais à chaque étape, soyez le meilleur et ainsi vous serez comme nous ».

Il y a donc une nécessité que la jeunesse pense à être responsable et productive pour se prendre en charge. Plus les années passent, plus les nombres de places sont réduites.