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Actualités of Tuesday, 1 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Accusé d’extorsion, le doyen de la faculté des arts de l’université de Bamenda se défend

Fausses accusations Fausses accusations

Canute Ngwa est doyen à l’université de Bamenda

Les étudiants les accusent d’extorsion

Le doyen nie les accusations

Les étudiants du troisième cycle de l’université de Bamenda accusent leurs encadreurs d’exiger des rafraichissements après chaque soutenance. L’information a été rendue publique la semaine dernière.
Informé de cette situation, Le professeur Canute Ngwa doyen de la faculté des arts de l’Université de Bamenda, Uba a ouvert la boîte de pandore vendredi 28 janvier. C’était au cours d’une réunion d’une journée regroupant des responsables de la faculté et des étudiants de troisième cycle.
Selon le professeur Ngwa, les étudiants décident eux-mêmes, comme toute tradition africaine, d’offrir un rafraîchissement à leur panéliste et cela n’est inscrit dans aucun texte qui régit les activités académiques.

« Je suis surpris que les étudiants donnent aux membres du jury un misérable morceau de poulet après la défense ou pendant la pré-défense et aillent sur les médias sociaux et crient au scandale de l’extorsion académique. Dites-moi, quel conférencier ici ne peut pas se permettre un poulet plein et un verre chez lui », a tonné l’universitaire.

Selon certains des étudiants, la faculté avait mis au point un mécanisme d’extorsion pour appauvrir les étudiants de troisième cycle. Ceci, avaient-ils dit, se faisait au moment des soutenances.
Selon les étudiants, les différents départements organisent souvent des collectes pour les étudiants qui doivent soutenir leur thèse et demandent à chaque étudiant de contribuer à hauteur de 100.000 FCFA. La plupart des étudiants ont décrit le montant comme choquant

La plupart des étudiants des universités anglo-saxonnes comme Bamenda et Buea auraient pris l’habitude de contribuer aux sessions pré-denses. Il est allégué que certains des coordonnateurs de classe l’ont maintenant pris comme une entreprise à temps plein. Ils auraient conclu des alliances avec des marchands de décor et des photographes pour « duper » les étudiants.