NOSO: encore un policier violement assassiné à Bamenda

• La guerre dans le Noso continue de faire des morts

#8226 Un Policier vient d’être tué

• Les séparatistes sont suspectés d’être à l’origine de cette mort

La guerre dans le NOSO continue de faire des victimes de part et d’autres. Malgré la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations TotalEnergies Cameroun 2021 qui bat son plein, les belligérants n’ont pas daigné s’accorder un petit répit avec ne serait-ce qu’un cessez-le- feu temporaire pour permettre aux populations de vivre cet évènement inédit en toute quiétude. L’on apprend qu’un Policier vient d’être abattu à Bamenda.

Bamenda est une ville du Cameroun, chef-lieu du département du Mezam et de la région du Nord-Ouest. Elle constitue la ville la plus peuplée du Cameroun anglophone et a été érigée en Communauté urbaine de Bamenda en 2008. Depuis plus de 6 ans, cette ville est le théâtre des affrontements entre les factions séparatistes et les soldats loyaux au pouvoir de Yaoundé.

« Un policier abattu à Bamenda par les ambazoniens à City Chemist. Il devient le 1334e soldat tué depuis le début de la guerre. Identification de la victime en cours », a publié le lanceur d’alerte N'zui Manto.

Récemment, les autorités camerounaises ont affirmé, et ceci pour la première fois que les séparatistes anglophones bénéficient de l'appui des terroristes venus de l'extérieur.


Wilfried Ekanga sur la guerre dans le NOSO


«Et pourquoi cette guerre civile n’a aucune chance de finir bientôt ? Ça aussi c’est encore simple : parce que le gouvernement, en plus de ne s’être jamais remis en question dans le NOSO pour reconnaître son échec dantesque, s’est donné pour mission de propager les mêmes germes de la guerre en zone francophone, en se disant toujours que jamais il n’y aura de réplique. Pourtant, sur les milliards de neurones que comptent le cerveau humain, trois (03) suffisent pour comprendre que les mêmes condiments produisent le même Koki», avait affirmé l’analyste politique, qui milite au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC).

En observant ce que le gouvernement fait avec la crise du Noso, Wilfried Ekanga affirme que cela démontre qu’il est le gouvernement le plus borné du monde. Déjà qu’il est la cause de cette crise en ce sens qu’il a cru pouvoir violenter sa population sans que celle-ci ne réagisse.
«Pourquoi y a-t-il une guerre civile en zone anglophone ? Eh bien c’est simple : parce que le gouvernement a joué aux cartes et a échoué. Il a misé sur un pari fou qui consistait à se dire qu’il pouvait violenter sa population ad vitam aeteenam sans que celle-ci aie jamais le courage de réagir. Et sa désillusion consiste en ce qu’il s’est fait surprendre par nos compatriotes du NOSO qui, en plus de riposter de manière proportionnelle, ont même décidé pour certains qu’il leur fallait se séparer du Cameroun», avait écrit Wilfried Ekanga.