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Actualités of Monday, 24 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Deux Camerounais mêlés dans des trafics de tout genre activement recherchés par la Police

Image illustrative Image illustrative

• Ils sont recherchés en Tunisie

• Ils seraient impliqués dans le trafic d’esclave

• Ils risquent gros

Ils sont activement recherchés par la police tunisienne. Eux, ce sont deux Camerounais impliqués dans réseau mafieux qui opère dans les trafics de tout genre. L’information a été relayée par le très informé lanceur d’alerte N'zui Manto.
Ils sont assez redoutables. Jusqu’à récemment, leur commerce illicite prospère bien et ils se la coule douce dans leur entreprise machiavélique. Actuellement, la Police est à leur trousse en Tunisie où ils ont mis leur base arrière et opère en toute tranquillité. Les autorités tunisiennes leur reprochent d’être impliqués dans un réseau qui fait dans e trafic d’être humain et la vente d’esclaves.

« Le tandem maléfique se rend en Algérie à la recherche de migrants à qui ils promettent le voyage pour l'Europe depuis les côtes Tunisiennes. Une fois arrivés en Tunisie les migrants sont dépouillés et vendus aux arabes qui s'en servent comme esclaves », a publié
N’zui Manto
Si les efforts de la police tunisienne aboutissent, ces deux individus risquent gros.


Le mécanisme de lutte en Tunisie



Une "instance de lutte contre la traite des personnes" a été lancée en Tunisie, visant notamment à protéger les femmes et les enfants migrants.
Créée à la faveur d'une loi adoptée en août 2016 par le Parlement, cette instance proscrit toute forme d'exploitation, notamment des femmes et des enfants, c'est à dire "le recrutement, le transport, le transfert, le détournement, l'hébergement ou l'accueil (...) par le recours ou la menace de recours à la force", entre autres.
Le trafic d'êtres humains prend des formes multiples comme la prostitution, les services forcés, l'esclavage, la servitude ou la mendicité, le prélèvement total ou partiel d'organes.

L'Instance de lutte contre la traite des personnes permettra notamment de cibler "les réseaux cherchant à exploiter des enfants, des femmes et tous ceux qui sont dans une situation de fragilité, comme les migrants", a déclaré le ministre de la Justice, Ghazi Jribi.

La cérémonie a été l'occasion de présenter les membres de cette instance dont la présidente Raoudha Laabidi, qui a insisté sur son importance en Tunisie, considéré comme un pays de transit pour de nombreux migrants cherchant à rejoindre l'Europe.
"La Tunisie est particulièrement concernée car la traite des personnes constitue un crime transfrontalier", a-t-elle ajouté, alors que les réseaux de passeurs profitent du chaos politique et sécuritaire en Libye voisine.

Elle a indiqué que le premier défi serait de "créer une base de données et d'établir des statistiques parce qu'on ne peut pas mettre une stratégie (de lutte contre la traite des personnes) sans connaître l'étendue du phénomène".
L'an dernier, l'Organisation internationale des migrations (OIM) avait publié une étude portant sur les cas de 57 victimes, en majorité des femmes originaires d'Afrique subsaharienne.

Lors d'un colloque, elle avait noté que 48 de ces victimes avaient fait l'objet de "servitude domestique". Dans deux cas, il s'agissait "d'exploitation sexuelle". Cinq étaient mineurs.