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Actualités of Wednesday, 19 January 2022

Source: www.camerounweb.com

10 bergers enlevés par des hommes armés à Momo dans le Nord-Ouest

Ils restent introuvables Ils restent introuvables

Les captifs ont été amenés vers un lieu inconnu

La scène s’est déroulée le 15 janvier

L’identité des ravisseurs n’est pas encore connue

La situation d’insécurité va grandissante dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Après les séries d’assassinat qui ont secoué cette zone marquée par un conflit armé qui dure depuis 2016, la semaine passée, voici encore une mauvaise actualité qui anime l’actualité de cette zone. Au moins dix éleveurs de moutons ont été enlevés dans le village d'Oshie situé à Njikwa, dans le departement de la Momo dans la région du Nord-Ouest du Cameroun.



Une source du village a déclaré que les captifs avaient été emmenés par quatre hommes armés vers un lieu inconnu le samedi 15 janvier 2022. Ni l’identité des enleveurs, ni celle des ravisseurs ne sont pas encore connu.
Une autre source d'Oshie a indiqué que les 10 bergers qui travaillaient ensemble étaient montés sur la colline où leurs moutons paissaient. .
"Quand ils sont arrivés là-bas, ils ont rencontré des hommes armés… qui les ont emmenés dans un lieu tenu secret", a déclaré la même source qui a requis l’anonymat.

Cette source confirme que dans le village d'Oshie, les populations restent convaincus que « les hommes armés ne sont ni des militaires, ni des combattants séparatistes. Ce sont des voleurs », a-t-il affirmé. D’ailleurs plusieurs informations font et de ce que les ravisseurs aurait déjà appelé les familles pour exiger des rançons.

Du côté de l’Adamaoua, des enlèvements sont aussi devenus monnaie courante. Cette région en proie à l’insécurité, a contraint plusieurs bergers à plier bagages. « Les bergers sont enlevés dans la brousse contre de fortes rançons. Les éleveurs sont obligés parfois de liquider leurs troupeaux et libérer les leurs à hauteur de millions. Ils font faillite. Après cela, ils abandonnent l’élevage et se lancent dans d’autres activités », affirme le Dr Chetima, technicien vétérinaire du centre zootechnique d’Etoudi.