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Actualités of Vendredi, 14 Janvier 2022

Source: www.camerounweb.com

Mairie d’Eseka : comment Moïse Tjock a été sauvé de la destitution

sauvé sauvé

Le travail a repris après des jours de grève

Le maire a signé un protocole d’accord

Il va désormais respecter ses engagements


Sylvain Moïse Tjock, le maire d’Eseka vient d’échapper à une nouvelle destitution. Depuis le 4 janvier, la mairie qu’il dirige est en grève. Entre autre grief fait au maire, le non payement de quatre mois d’arriérés de salaire, six mois d’arriérés de téléphone et des missions impayées et des soupçons de détournement. Après près de 9 jours de grevé donc, le maire et ses collaborateurs sont tombés sur plusieurs ententes. Selon le délégué du personnel le maire a signé un protocole d’accord avec le personnel pour que pareil incident ne se reproduise plus jamais à Eseka. Dans ce protocole, les deux parties se sont principalement accordées afin d’éviter une accumulation d’arriérés de salaire à l’avenir. Pour calmer la situation, en plus de s’accorder avec le personnel, le maire de cette commune, où tous les conseillers municipaux sont issus du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) de Cabral Libii, a viré deux mois de salaire quelques jours après le début de la grève.

C’est donc après ces ententes que le travail a repris ce vendredi après plusieurs jours de greve dont les impacts sont visibles. « Nous sommes en période d’examens et de concours, alors imaginer tous les jeunes qui partent de Yaoundé et de Douala pour venir signer leurs documents à Eseka ? » s’interroge Samuel Nguembog, l’un des délégués du personnel de cette mairie. Il s’empresse de répondre lui-même à sa propre question : « cette grève a pénalisé beaucoup, bien que l’adjoint du maire ait tout fait pour être là chaque jour au bureau afin de signer les documents ». La plupart des chefs de service et des chefs de bureaux étaient dans la grève.

Heureusement qu’un adjoint au maire avait atténué les conséquences en assurant un service minimum. En effet, ils travaillaient le lundi et le vendredi. Le reste des jours ouvrables, ils observaient une grève « pacifique ». Qui consistait à s’assoir devant le hall de l’Hôtel de Ville sans faire de bruits, en brandissant des pancartes. Mais malgré ce format, Samuel Nguembog reste convaincu que cette grève a néanmoins incommodé beaucoup d’usagers.