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Actualités of Friday, 31 December 2021

Source: www.camerounweb.com

NOSO : un Policier tué alors qu'il faisait ses besoins dans une brousse à Bamenda

Image illustrative Image illustrative

• C’était lors d’une patrouille

• L’attaque est attribué aux séparatistes

• Le NOSO est toujours sous tension

Les décomptes macabres se poursuivent dans la région anglophone du Cameroun, en proie à une guerre depuis plusieurs années, opposant des factions séparatistes aux forces loyalistes de Yaoundé. Depuis plusieurs semaines, l’on assiste à une escalade de violences de part et d’autres. Cette crise vient de coûter la vie à un Policier dans à Bamenda, chef-lieu du département du Mezam et de la région du Nord-Ouest.

Selon les informations, le Policier du nom de Mbetta Essam aurait trouvé la mort lors d’une patrouille menées dans cette ville. Son décès est attribué aux séparatistes qui sévissent dans le milieu.

« Alors qu’il était en patrouille avec ses camarades, le gardien de la paix Mbetta Essam a été tué par des présumés séparatistes. L’homme en tenue, victime d’un besoin pressant, se serait isolé pour se soulager. C’est ainsi qu’il va succomber à une attaque des hommes armés à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest », note le confrère lebledparle.com.

Au fil des années, ces genres d’évènements assez regrettables sont devenus presque une banalité. Ces derniers temps, les forces de l’ordre sont tombées dans plusieurs embuscades ayant coûté vie à plusieurs d’entre elles.
L’actualité dans le NOSO c’est aussi les accusations du gouvernement camerounais contre Médecins sans frontières. En effet, l’Etat camerounais a accusé, Médecins sans frontières (MSF) de soutenir des séparatistes au Cameroun anglophone, ravagé par de sanglants combats entre militaires et rebelles indépendantistes depuis 2017.

« Il est ainsi établi que Médecins sans frontières entretient des relations étroites avec des terroristes opérant dans la région du Sud-Ouest, et engagerait suffisamment divers moyens pour faciliter leurs actions sanguinaires sur le terrain », a accusé le ministère camerounais de la Défense, dans un communiqué rendu public lundi dernier.

Selon les autorités camerounaise, MSF s’est « délibérément engagée dans une opération clandestine d’exfiltration et de couverture de terroristes, malgré la mise en garde » du gouvernement.

Cette accusation est réfutée par MSF qui soutient mener ses activités en toute impartialité.