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Actualités of Monday, 20 December 2021

Source: Le Messager

Général Nganso Sunji : il était une fois un valeureux soldat

Il laisse trois enfants et six petits-enfants Il laisse trois enfants et six petits-enfants

Né le 15 octobre 1937 à Balengou dans le département du Ndé, région de l’Ouest. Marié à Mme Kouekeu Marie Esther, il laisse trois enfants et six petits-enfants.

En ce qui concerne son cursus scolaire, de 1943 à 1950, il suit les études primaires dans les villes de Bangangté et de Bafoussam, couronnées par l’obtention du Certificat d’études primaires et élémentaires (Cepe) ; de 1950 à 1956, c’est la période de ses études secondaires au Lycée général Leclerc, couronnées par l’obtention d’un Baccalauréat, série Mathématiques élémentaires.

De 1956- 1957, il suit les mathématiques supérieures au Lycée Montaigne de Bordeaux. De 1958 à 1960, il est à l’Ecole polytechnique de Paris, où il ressort ingénieur et est nommé Lieutenant dans l’Armée camerounaise. De 1960 à 1962, il est à l’Ecole nationale des ponts et chaussées où il reçoit le diplôme d’ingénieur.

Au chapitre des stages militaires, on retient qu’en 1960, il obtient le Brevet parachutiste ; en 1962, il est à l’Ecole d’application du Génie d’Angers ; en 1963, le Régiment de Marche du Tchad l’accueille ; il poursuit son stage la même année aux unités de la 8ème Division. Entre 1965 et 1967, il fait un séjour de deux années dans les grands Etats-majors de l’Armée française.

On peut ici citer entre autres, l’Etat-major des Armées, le service central des Essences des Armées, le service central du recrutement, 1a Direction centrale du service de santé des Armées, l’Etat-major de terre, l’Etat- Major de la Marine, l’Etat-major de l’Armée de l’air et le service central des approvisionnements, entre autres.

Au chapitre des fonctions occupées, on retient qu’en 1963, il est Commandant du 3ème Bataillon de l’Armée camerounaise à Nkongsamba, cumulativement avec ses fonctions de Commandant du quartier militaire du Moungo et du Centre d’instruction de l’Armée de terre de Buea ; en 1965, il est le directeur adjoint des services centraux du ministère des Forces Armées ; en 1967, il devient le directeur adjoint de l’Administration et de la logistique ; en juillet 1969, c’est le poste de Directeur de l’Administration et de la logistique qu’il occupe ; en juillet 1972, il est le directeur de l’Administration générale et du budget ; en juillet 1976, c’est au tour de la direction des Etudes et de la réglementation de l’avoir pour chef ; en août 1983, il est le directeur de l’intendance ; en novembre 1983, il est promu chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air ; en février 1983, il est le sous-chef d’Etat-major des Armées et en septembre 2001, il devient inspecteur général des Armées.

Grand Cordon du mérite camerounais

Le chapitre des grades successifs est aussi étoffé. Le 1er août 1960, il est sous- lieutenant ; le même jour, il est lieutenant ; le 13 janvier 1963, il devient capitaine ; le 1er juillet 1964, il est promu chef de bataillon ; le 1er juillet 1968, il est lieutenant-colonel ; le 1er juillet 1973, il a le grade de colonel ; le 1er juillet 1983, il est nommé général de Brigade. Dix ans plus tard, le 5 février 1993 il est général de division; le 25 février 2001, il est promu général de Corps d’Armée. Dix ans plus tard, il est admis en deuxième section, le 11 mars 2011.

Au chapitre des décorations, en ce qui concerne les décorations camerounaises, on recense : Officier de l’ordre de la valeur. Commandant de l’ordre de la valeur. Grand-commandeur de l’ordre de la valeur ; Mérite sportif camerounais de 3ème classe ; Officier du mérite camerounais ; Dignité de grand Cordon du mérite camerounais ; Médaille de la vaillance et la Médaille de la Force publique. Au niveau de la France, il a été décoré. Chevalier de la Légion d’honneur française ; Officier de la légion d’honneur française et Commandeur de la Légion d’honneur française.