CAN Cameroun 2021 : après Olembé, trois autres stades secoués par un vaste scandale

• Il s’agit des stades Kouekong de Bafoussam, Roumdé Hadja de Garoua et Ngueme de Limbe

• Les informations sont révélées par Marc Chouamo, un journaliste commentateur

• Le scandale est lié à la maintenance des stades


L’information est révélée par Marc Chouamo, Commentateur de match sur Canal 2 international. D’après ses indiscrétions, trois autres stades se retrouvent actuellement au cœur d’un véritable scandale.

Olomebé n’est plus le seul stade autour duquel la polémique enfle. Les stades Kouekong de Bafoussam, Roumdé Hadja de Garoua et Ngueme de Limbe sont à leur tour empêtrés dans un scandale qui risque de faire tâche d’huile.

« Selon une source proche du Ministère des sports et de l'éducation Physique, des entreprises camerounaises qui assurent la maintenance et l'entretien des stades de compétition (Kouekong de Bafoussam, Roumdé Hadja de Garoua et Ngueme de Limbe) depuis Septembre dernier sont sur le point d'être virées de leur site, au profit d'entreprises étrangères tels que MOTA ENGIL à des prix plus élevés, ce, à un mois du coup d'envoi de la compétition. Pourtant ces entreprises qui appartiennent à des locaux ont obtenu des contrats sur la base des marchés à eux proposés par le MINSEP au mois d'Août 2021 et dont le Ministère des Finances a donné quitus en date du 27 Août dernier pour un montant d'1 milliard 200 millions de Francs CFA TTC reparti comme suit : 480 millions de FCFA TTC pour les 6 stades de compétition et 720 millions de Francs CFA TTC pour l'entretien et la maintenance des 18 stades d'entraînement signé de Louis Paul Motaze. Ces entreprises camerounaises s'engageaient à faire de la maintenance et entretien pour 12 mois à compter du mois de Septembre dernier (travaux en cours depuis donc) », révèle le commentateur.

Il donne par ailleurs d’autres précisions plus croustillantes. « Sauf que l'on apprend que la TASK FORCE de la CAN a exigé à Narcisse Mouelle Kombi de mettre fins à ces contrats déjà enregistrés aux impôts au profit des entreprises étrangères dont certaines avaient déjà abandonnés les stades à l'époque comme les Portugais de MOTA ENGIL en charge du stade Roumdé Hadja de Garoua, pour une période de deux mois seulement et pour le même montant (au terme des deux mois, il plane un nouveau risque d'abandon de ces infrastructures comme c'est le cas au Gabon après la CAN 2017). Toute chose qui révolte les entreprises camerounaises concernées à mûrir un mouvement d'humeur pour faire savoir leur ras le bol dans les prochaines heures, face à ce qu'ils qualifient de ''tacle irrégulier' », précise-t-il.

Le journaliste dénonce également une hypocrisie de la part des équipes de la CAF qui ont fait un tour dans les stades pour s'assurer que la maintenance est bien faite. Ces derniers sont curieusement répartis satisfaits.