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Infos Sports of Sunday, 5 December 2021

Source: Le Messager

Elections à la Fecafoot : Zacharie Wandja, l’alternative du consensus

Les deux prétendants, alliés en 2018, sont au coude à coude Les deux prétendants, alliés en 2018, sont au coude à coude

Dans un contexte où les partenaires d’hier se livrent une adversité calculée et féroce aux allures d’une bataille à mort des gladiateurs dans l’arène, une 3ème possibilité peut tempérer les hostilités.

« Les voleurs et l’âne »!! « Pour un âne enlevé, deux voleurs se battaient. L’un voulait le garder; l’autre voulait le vendre. Tandis que coups de poing trottaient, Et que nos champions songeaient à se défendre, Arrive un troisième larron. Qui saisit maître Aliboron ».

Qui ne se souvient de ce texte, piqué parmi les fables de Jean de La Fontaine qui a bercé notre tendre enfance? Il est à quelques différences péremptoires, comparable à la situation qui s’observe en ce moment entre Samuel Eto’o fils et Seidou Mbombo Njoya. Tous les deux sont des poids lourds, candidats engagés et déterminés à la course au fauteuil de président de la Fecafoot.

Les deux prétendants, alliés en 2018, sont au coude à coude. Ils sont réputés connaître chacun: les techniques de manipulation du collège des 76 délégués accrédités à voter, les stratégies d’infiltration, les manœuvres mêmes les plus dolosives et non conventionnelles.

Il n’y a qu’à regarder la somme des actes d’antijeu, les tacles par derrière, les irrégularités abjectes. À l’allure où tout vole en éclat, il est difficile d’espérer, de parier pour un fair-play à l’issue du match électoral le 11 décembre prochain.

Et pourtant tout le monde s’attend à voir un seul gagnant: le football; au soir des joutes. On souhaite que les « belligérants » fassent retentir les cloches du rassemblement, l’apaisement, la renaissance, la reconstruction, la résurrection du football camerounais.

Tous les camerounais s’accrochent dans l’espoir de voir: le ballon et le jeu reprendre, retrouver les gazons, les stades, les joueurs et les spectateurs qu’ils n’auraient jamais dû quitter pour faire la place à des batailles de clochers dans les bureaux et les vestiaires.

L’instance faîtière du football camerounais (Fecafoot) doit accueillir dans le fauteuil de son trône un président régulièrement bien élu. Bien mieux, un nouvel élu digne, légal, conscient et sensibilisé sur « la mission ».

L’heureux élu aura la chance extraordinaire de recevoir, souhaiter la bienvenue aux autres présidents des vingt-trois instances faîtières nationales africaines sur les 24 nations de football masculin qui répondront à l’appel du Rdv de la Can (janvier-février 2022) au Cameroun.

Le jeu vaut une belle et fière chandelle quand on sait que la phase finale de la coupe d’Afrique des nations de football revient en terre camerounaise, cinquante (50) ans après l’unique, celle de 1972, organisée jusqu’à ici par le Cameroun.

Un sphinx dans le bosquet

Si Seidou Mbombo Njoya et Samuel Eto’o fils continuent dans des guerres de leader- ship aveugles, des batailles de positionne- ment radicales, un pédantisme et une folie de grandeur aux entournures et les frontières outrancières d’une barbarie à visage humain, plusieurs opinions et spécialistes du football penchent pour une solution alternative.

À les croire, l’on peut faire confiance à Zacharie Wandja, l’un des sept candidats en lice. Il se propose d’être le dernier recours. Son projet de gestion de la Fecafoot sous les auspices d’une « vision innovante » est clairement décliné, à la lecture des mobiles de sa candidature à la présidence de l’institution faîtière.

« Mon objectif majeur est de mettre en contribution mes capacités managériales en matière de gestion des organisations et le tissu économique du Cameroun pour le rayonnement de la Fecafoot », lance-t-il.

Wandja Zacharie qui exprime formelle- ment ses atouts est conscient que son offensive et ses opérations de charme doivent être dirigées vers les 76 délégués de l’Assemblée générale élective de la Fécafoot du 11 décembre.

« L’avenir du football camerounais repose sur vous. Soyez conscients de ce fait ! Ne soyez pas influencés par quiconque ou par quoi que ce soit ! Evitez d’être corrompus, soyez libres ! Votez les projets et non les candidats ! », argue-t-il à l’adresse du collège électoral.Zacharie Wandja n’est pas un tout-venant dans la gouvernance du football camerounais.

Ancien dirigeant de clubs, il a le profil de l’emploi, des capa- cités avérées et crédibles pour gérer la Fecafoot ? Le prétendant affiche des intentions affirmées d’en finir avec les désaccords perpétuels.

Il se voit dans la mission qui est celle de sortir le football camerounais de ses tribulations, ses atermoiements, ses zones d’ombres, sa léthargie séculaire, son hibernation, le délabrement, la banqueroute, l’apocalypse, la navigation à vue, les inepties, les incohérences latentes et le creux de la vague. Homme de poigne, Zacharie Wandja martèle auprès de tous ceux qui croient en sa candidature que la Fecafoot n’a pas que besoin d’un manager. Il lui faut en plus: un leader et un sapeur-pompier .