SONDAGE : pour ou contre les campagnes de boycott des activistes de la diaspora ?

• Plusieurs artistes camerounais sont visée par une campagne de boycott

• L’opération de boycott de ne fait pas l’unanimité

• La BAS se désolidarise de la campagne de boycott des artistes


Les activistes de la diaspora camerounaise ont mené le week-end écoulée une campagne de boycott contre les activités des entrepreneures Murielle Blanche et Nathalie Koah. Sandy Boston, la figure de proue de ces manifestations accuse les deux influences de ne pas communiquer sur la crise anglophone qui fait des milliers de victimes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Par leur silence, les influenceurs camerounais sont devenus « les petites mains » de la dictature selon les activistes camerounais. Les opérations de ce week-end ont été diversement appréciées par les Camerounais même au sein de la « Résistance ».

En effet Calibri Calibro qui est le commandant de la Brigade Anti Sardinards (BAS) a fait une sortie pour expliquer à l’opinion que son organisation ne fait pas partie des porteurs de ce projet de boycott des artistes camerounais. Il a précisé que la BAS a décidé de ne plus s’attaquer aux « petits poissons ».
« Si nous devons boycotter tous ceux qui soutiennent le gouvernement, nous devons boycotter nos propres familles. Au sein de nos familles, il y en a qui ne sont pas d'accord avec ce que nous faisons. Mais nous sommes capables de leur envoyer de l'argent depuis l'Europe. (…) Ce n'est pas la BAS qui a appelé au boycott de Nathalie Koah à Paris», explique-t-il.

D’autres Camerounais estiment que les activistes anti-Biya de la diaspora adoptent des méthodes de la dictature pour prétendre lutter contre la dictature. Cette position est partagée par la web influenceuse Aicha la Kamoise, une inconditionnelle de Maurice Kamto qui a néanmoins été enfarinée samedi lorsqu’elle tentait de rejoindre le lieu où se tenait la rencontre littéraire de Nathalie Koah.

« Vous vous dénoncez, comment vous êtes partis prendre l'argent du gouvernement et le partage ne s'est pas bien passé. Vous venez vous exposer sur Facebook et nous vous voyons », a-t-elle déclaré.
Et vous, êtes-vous pour ou contre ces campagnes de boycott qui visent les artistes camerounais ?