Vous-êtes ici: AccueilActualités2021 10 13Article 623188

Actualités of Mercredi, 13 Octobre 2021

Source: www.camerounweb.com

Justice : aucune preuve contre les activistes de Stand Up For Cameroon

Avocats et parents des activistes à la sortie de l'audience Avocats et parents des activistes à la sortie de l'audience



• Les cinq activistes étaient en audience aujourd’hui

• Le Commissaire du Gouvernement dit qu'il n'y a pas de preuve pour les déclarer coupables

• Le délibéré est renvoyé au 10 novembre prochain


Depuis plus d’un an, plusieurs militants de Stand Up For Cameroon croupissent en prison. Il leur est reproché d’avoir participé à une réunion au siège de leur mouvement, à la veille d’une manifestation de l’opposition. Ils sont poursuivis pour conspiration d’insurrection et de révolution. Pour ces chefs d’accusation, ils encourent l’emprisonnement à vie. Ils étaient aujourd’hui devant les juges pour la poursuite des débats au fond. Manifestement, il n’y aurait aucune preuve contre ces jeunes. La date de délibération est aussi connue.

Pour la 7ème fois, les activistes de Stand Up For Cameroon notamment Moussa Bello, Etienne Ntsama, Mira Ngoung et Membou Tehle et Nana Collins étaient de nouveau devant les tribunaux. Comme la dernière fois, ils ont été interrogés sur le fond du dossier. A en croire ce mouvement, la justice n’a aucune preuve pour les incriminer « Le Commissaire du Gouvernement dit qu'il n'y a pas de preuve pour les déclarer coupables mais au lieu d'aller au bout de la logique pour requérir que le Tribunal les déclare non coupable pour cette infraction, il a choisi de laisser à l'appréciation du Tribunal », se réjouit le mouvement sur son compte Twitter. « « Les avocats de Tehle Membou, Mira Angoung, Moussa Bello et Étienne Ntsama ont demandé leur acquittement en détruisant majestueusement les accusations de la Défense d'un vide incroyable. Affaire renvoyée au 10 Novembre pour le délibéré », poursuit le mouvement.

Avant le 10 Novembre, c’est donc l’optimisme dans le camp de Stand Up For Cameroon. Les parents des détenus aussi continuent de mettre la pression pour que leurs enfants soient libérés car pour elles, ces jeunes n’ont pas leur place en prison car n’ayant commis aucun crime.