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Actualités of Mercredi, 13 Octobre 2021

Source: www.camerounweb.com

Douala : un élu réclame justice pour le jeune Mouliom mort à la gendarmerie de Mboppi

Un élu réclame justice pour le jeune Mouliom mort à la gendarmerie de Mboppi play videoUn élu réclame justice pour le jeune Mouliom mort à la gendarmerie de Mboppi

• Le jeune Mouliom est mort dans des conditions troubles

• Les gendarmes sont accusés de l’avoir torturé

• Un député réclame justice pour le jeune Mouliom

Le décès du jeune conducteur de taxi-moto dans les locaux de la brigade de gendarmerie à Mboppi a fait sortir le député Djeumeni Benilde de son silence. Il condamne les violences qu’auraient subi le jeune homme de 27 ans durant sa détention et appelle à des sanctions contre les gendarmes indélicats.

« Cette situation qui n’est pas un fait isolé si on se souvient d’un cas similaire il y a peu dans la ville de Yaoundé qui avait reçu à notre satisfaction une punition convenable du DGSN. Elle relève une fois de plus les conditions exécrables dans lesquelles les personnes arrêtées sont gardés à vue dans nos postes de police et gendarmerie, pire encore les conditions d’incarcération dans les prisons dignes du moyen âge. Elle relève surtout l’épineux problème de la « violence policière » devenue monnaie courante dans notre pays », déplore l’élu du peuple.

Retour sur les faits


Jamil Mouliom 27 ans est décédé le 07 octobre 2021 dans des conditions troubles dans les locaux de la gendarmerie de Mboppi à Douala. Le jeune conducteur de taxi-moto a été arrêté trois jours plus tôt suite à une plainte d’un de ses clients qui l’accusait d’agression. Ce jour là Jamin et son client avaient eu un accident de la circulation.

Des hommes avec des armes blanches ont tenté de les dépouiller. Pris de panique, il a abandonné son client sur place. Les brigands auraient soutiré 8500 f cfa au client de Jamin qui décide de porter plainte.

Le jeune Jamil Mouliom a durant sa détention clamé en vain son innocence. Après son décès, une autopsie a été réalisée le 11 octobre dernier. La famille a constaté plusieurs traces qui lui font croire que le jeune Jamin a été victime de torture dans les locaux de la gendarmerie. Des traces de sang ont été retrouvées dans ses narines, son anus et sous la pomme des pieds. La famille de Jamin réclame justice et accuse la brigade de gendarmerie de Mboppi d’avoir tué son enfant.

Les enquêtes de voisinages réalisées par les confrères d’Equinoxe Tv dresse le profil d’un jeune respectueux, admiré par tous les riverains.