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Infos Sports of Saturday, 15 September 2018

Source: camer.be

Football: les mésaventures de Clinton Njié à Marseille

Clinton Njié :Ma carrière et mon honneur sont attaqués. Je me défendrai, avec les armes de la vérité Clinton Njié :Ma carrière et mon honneur sont attaqués. Je me défendrai, avec les armes de la vérité

Recalé par le Sporting de lisbonne en août dernier, l’international camerounais reste indésirable par l’encadrement technique des Phocéens cette saison. Si plusieurs pistes ont été suivies, le club de la Provence souhaiterait trouver contre vents et marées, un repreneur qui devait à tout le moins s’occuper de payer l’entièreté de son salaire.

Deux (maigres) matchs joués soit 56 minutes pour zéro but inscrit. Les statistiques de Clinton Njié depuis le début de la saison, sont loin d’être satisfaisantes. Pour un attaquant de son acabit, ce n’est pas le graal. Si on a longtemps pensé qu’il quitterait l’Om avant la fin du mercato, l’ancien pensionnaire de l’école de football des Brasseries du Cameroun est finalement resté en Provence. Au prix de multiples rebondissements que révèle le magazine France football dans son édition hebdomadaire. Drôle d’été pour l’attaquant camerounais de 25 ans. L'information claire et nette. Au-delà de sa désarmante confession sur sa certitude d’être « en avance sur Mbappé dans certains domaines », il semblerait que nombre de décideurs du football européen ne soient pas d’accord avec ce constat. En effet, Marseille a tout fait pour se débarrasser de l’ancien Lyonnais cet été, et de son coquet salaire (1,5 millions d’euros net par an). Jusqu’aux dernières minutes du mercato, le directeur sportif Andoni Zubizaretta a tenté de le placer ailleurs, même en prêt, à condition de ne rien avoir à payer pour lui cette saison.

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Le fantôme de la visite médicale

C’est ce qui a fait capoter l’affaire avec les Turcs de Sivasspor, qui étaient prêts à sortir les deux tiers du salaire, charge aux Marseillais d’assumer le reste. Refus de l’Om. Dommage, c’était bien la piste la plus chaude qu’ait eue le club phocéen pour son « indésirable ». Car si le Sporting Portugal a longtemps été sur le coup - au point d’avoir redonné mi-août le sourire à Njié devant ses coéquipiers, assuré qu’il était de les quitter -, les choses étaient beaucoup moins claires quand le joueur a posé le pied à Lisbonne, le 21 août. L'info claire et nette. Réclamé par l’entraîneur José Peseiro, l’ancien attaquant de Tottenham ne faisait alors plus du tout l’unanimité au sein du club, après le travail de sape de plusieurs agents proches du club, qui ont littéralement savonné la planche à l’attaquant camerounais. Lequel a alors été recalé, comme par hasard, à la visite médicale, au grand dam d’Humberto Paiva, proche collaborateur de l’agent Pini Zahavi, qui devait aider dans cette transaction. L’Om a alors tenté in extremis de le placer à Galatasaray, à la recherche du successeur de Bafétimbi Gomis, mais le veto immédiat du coach Fatih Terim a tué dans l’œuf le transfert. Et laissé Njié à Marseille…

L’idylle avec les lions en pointillé

Pas satisfait de son temps de jeu au cours du précédent exercice, Njié espérait jouer davantage au Portugal cette saison, mais voilà tous ses plans tombés à l’eau. Après sa non sélection dans la première liste du nouveau sélectionneur des Lions indomptables, Clarence Seedorf, il s’agirait de la seconde mauvaise nouvelle pour le Marseillais. Pire, cette mauvaise nouvelle intervient plus moins d’un mois seulement après que son nom ait fait la Une des journaux au sujet d’une histoire de partouze au sein de la tanière camer.be. Sommé par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) de s’expliquer sur son arrivée tardive lors du dernier rassemblement de la sélection nationale fanion en France et pour s’être fait remarquer en introduisant deux filles dans sa chambre d’hôtel avant qu’elles se fassent expulser en raison de « nuisances », Njié avait alors pondu un démenti formel en réponse à ce qu’il présentait comme une cabale. « Ma carrière et mon honneur sont attaqués. Je me défendrai, avec les armes de la vérité », avait-il écrit.