« Après la pluie vient le beau temps». C'est l'adage qui retentit à l'évocation de l'embellie sportive et financière que connait désormais Coton sport de Garoua. Après quelques années de disette, le club fanion du septentrion a repris du poil de la bête et devrait encore faire main basse sur le championnat camerounais comme lors des années 2000 et 2010. Explications.

Tel un bolide de formule 1, Coton sport de Garoua a tout balayé sur son passage en championnat lors des années 2000 et 2010. Cette hégémonie de l'ogre du football camerounais mais à qui le dira-t-on encore résultait de sa puissance économique due notamment à sa belle organisation et à des transferts juteux (Jacques Zoua, Vincent Aboubakar, Edgar Salli).

Grandissime vainqueur du championnat cette saison, le club de la rive droite de la Benoué dont les caisses vont bientôt être renflouées notamment grâce au transfert à sensation de Marius Mouandimaldji parti au FC Porto et d'autres belles transactions en vue, fait déjà sacrément peur.

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Car, ces retours sur investissements vont être réinvestis sur le marché des transferts afin de combler le vide laissé par ces importants départs actés ou en vue et mettre sur pied un groupe capable de redorer le blason du club sur la scène continentale. Pour réussir, l'argent reste le nerf de la guerre.

A Garoua, on le sait et on devrait dépenser presque sans compter pendant l'intersaison pour remettre le club dans le concert des écuries africaines auquel il appartenait il y a encore quelques années. Cette ambition va automatiquement créer un gouffre que les concurrents des cotonculteurs en championnat auront du mal à combler.

Les Galactiques du Nord sont donc en passe de redevenir encore trop grands pour le championnat camerounais. Dès la saison prochaine, il est donc fort probable qu'il y ait deux compétitions en Elite One dont l'une qui connait déjà son champion : Coton sport et l'autre qui va compléter le podium.