On ne multiplie pas l’argent à la MIDA - Alphonse Foe, responsable MIDA

Ce responsable de l’ONG suspendue d’activités, parle du fonctionnement de cette structure.

Dans un entretien qu’il a récemment accordé au quotidien Le Jour, Alphonse Foe indique que la Mission d’intégration et du développement d’Afrique (MIDA) a commencé ses activités au Cameroun grâce à un organe de communication dénommé «Communication diplomatique». Il souligne que ledit organe avait son récépissé d’association signé en 2009. «Cet organe de communication agissant déjà au Cameroun a ainsi pris l’initiative de soutenir la résolution 614 de l’Union africaine, qui vise à développer les synergies pour ramener les migrants à venir valoriser leurs compétences dans leurs pays d’origine.

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Cette perspective qui entre dans la logique de soutenir cette résolution des Chefs d’Etat que l’exécutif de la communication diplomatique décide de mettre en son sein une structure indépendante dénommée : mission internationale de développement pour l’Afrique», déclare Alphone Foe dans les colonnes du 26 juin 2018 du quotidien.

Le Commandant en second de la MIDA déclare avoir rencontré le Gouverneur de la Région du Centre, après le décret ordonnant la suspension de l’ONG. L’autorité lui aurait dit qu’il n’est pas question de mettre fin de façon définitive aux activités de la MIDA, mais qu’il s’agit plutôt de voir clair sur son fonctionnement. «Nous avons été surpris de voir les choses aller autrement quelques jours après. S’agissant de cette suspension, certains indices nous laissent croire que l’objectif visait d’abord à mettre la main sur le pactole d’argent qui se trouvait dans nos locaux.

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La MIDA était bien organisée avec une administration autonome qui n’avait pas besoin de l’argent de l’Etat pour fonctionner. Grâce à cette organisation transparente, la MIDA suscitait déjà l’engouement des populations. Et certaines personnes ont imaginé malheureusement que l’association était une menace pour la sécurité de l’Etat alors que notre objectif consistait à soutenir les jeunes», ajoute-t-il.

Pour ce qui est de la provenance des fonds de la MIDA, Alphonse Foe indique l’ONG avait plusieurs projets générateurs de revenus. «Je dois préciser aux camerounais qu’on ne multipliait pas l’argent à la MIDA», déclare-t-il.