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Infos Sports of Thursday, 24 May 2018

Source: press-sport.com

Rien ne va plus à l’Union Sportive de Douala

Cette démission de l'entraîneur Ernest Agbor vient rallonger la longue liste de casse-tête. Cette démission de l'entraîneur Ernest Agbor vient rallonger la longue liste de casse-tête.

"Qui sème le vent récolte la tempête." C'est l'adage qu'il convient d'utiliser pour résumer la crise qui secoue actuellement l'Union sportive de Douala qui a enchaîné une troisième défaite d'affilée ce mercredi en se faisant battre outrageusement à domicile par le dernier du championnat l'Aigle royal de la Menoua.

La défaite de l'Union sportive de Douala face à l'Aigle royal de la Menoua (1-3) ce mercredi, la troisième d'affilée depuis le démarrage de la phase retour démontre que l'USD est malade. La responsabilité de cette mauvaise passe ne peut être seulement endossée par l'encadrement technique et les joueurs, les dirigeants ont une part importante dans cette dégringolade que connaît aujourd'hui le club au million de supporters. L'évicton du gardien de but Derrick Anye est l'une des illustrations de fond.

L'international A' s'est vu retirer son brassard de capitaine presque pour rien et mis à l'écart comme un malpropre sans que personne ne puisse lever le petit doigt. Malgré les limites de ses remplaçants qui se sont liquéfiés à plusieurs reprises au vu et au su de tous, les dirigeants sont restés de marbre. Lorsqu'une équipe de football perd un cadre qui plus est le capitaine, les conséquences sont inévitables. On le sait mais on refuse de mettre de l'eau dans le vin.

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Au cas Anye, s'ajoutent d'autres éléments défavorables qui avaient déjà occasionné la saison dernière la faillite sportive du club au million de supporters à savoir l'ingérence notoire des dirigeants dans le travail technique. C'est en partie ce qui a poussé l'entraîneur principal à bout après la défaite devant l'oiseau de la Menoua.

Cette démission de l'entraîneur Ernest Agbor vient rallonger la longue liste de casse-têtes qu'il faudrait désormais gérer pour éviter une grosse crise. Les dirigeants ont intérêt à assouplir rapidement l'urgence qu'il y a car, un nouvel échec cette saison sera difficilement justifiable et pourrait leur coûter la peau. Les signes prémonitoires sont d'ores et déjà perceptibles.